Titre original :

Récidive de carcinome hépatocellulaire au-delà de 5 ans après transplantation hépatique : fréquence, impact pronostique et facteurs associés : une étude multicentrique nationale

Mots-clés en français :
  • Carcinome hépatocellulaire
  • transplantation
  • récidive

  • Carcinome hépatocellulaire
  • Foie -- Transplantation
  • Récidive (médecine)
  • Carcinome hépatocellulaire
  • Transplantation hépatique
  • Récidive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gastro-entérologie et hépatologie
  • Identifiant : 2024ULILM170
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/06/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la 1ère cause de transplantation hépatique (TH) en France. Le risque de récidive du CHC après greffe est habituellement considéré comme précoce, en lien avec les facteurs tumoraux pré-greffe et sur l’explant. La surveillance du CHC post-greffe n’est recommandée que dans les 3 premières années par l’ILTS, les modèles prédictifs évaluent la récidive dans les 5 premières années. Les récidives tardives (RT) sont peu décrites. Patients et méthodes : Étude observationnelle, rétrospective, multicentrique dans 15 centres de TH, incluant tous les patients présentant une récidive de CHC, après TH entre janvier 2008 et décembre 2015. Les caractéristiques avant, au moment et après la TH ainsi qu’à la récidive ont été recueillies. Les patients ont été comparés selon le délai à la récidive (<5 ans versus RT >5 ans). L’impact pronostique des récidives tardives a été évalué par régression de Cox. Résultats : Parmi 2353 transplantés pour CHC entre 2008 et 2015, 230 récidives ont été identifiées (9,7%). La RT concernait 38 patients (16,5%). Comparés aux patients avec récidive <5 ans, les patients avec RT présentaient plus souvent un profil métabolique pré-greffe (diabète 43% vs 25%, p=0,04 ; obésité 38% vs 20%, p=0,05). Une récidive de l’hépatopathie (hors syndrome métabolique) était plus souvent associée en cas de RT (44% vs 19%, p=0,003). Les patients avec RT avaient sur l’explant plus de réponses pathologiques complètes (17% vs 6%, p=0,006), une plus faible αFP maximale sur liste (p=0,03), et un plus faible score R3-AFP (risque très faible/faible 81% vs 41%, p=0,005). Les RT étaient souvent intra-hépatiques isolées (34% vs 19%, p=0,07). Les RT avaient tendance à un meilleur accès aux traitements curatifs (45% vs 27%, p=0,06), et étaient associées en analyse multivariée à une meilleure survie post-récidive (HR 0,55 ; IC95% 1,04-2,15 ; p=0,03). Conclusion : La RT du CHC post-TH est associée aux items du syndrome métabolique et à la récidive de l’hépatopathie initiale, interrogeant sur la contribution de CHC de novo, et soulignant l’importance de l’optimisation du contrôle métabolique avant et après greffe. Elles sont de meilleur pronostic à la récidive.

  • Directeur(s) de thèse : Ningarhari, Massih

AUTEUR

  • Leray, Mathurine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification jusqu'au 30/06/2025