Titre original :

Etat des lieux des pratiques des internes de médecine générale de Lille face à une suspicion d’asthme du nourrisson de moins de 36 mois en cabinet de ville

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • asthme
  • nourrisson
  • recommandations de bonnes pratiques

  • Asthme
  • Diagnostic précoce
  • Pratique médicale
  • Résidents (médecine)
  • Asthme
  • Diagnostic précoce
  • Pratique professionnelle
  • Internat et résidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM178
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/06/2024

Résumé en langue originale

Contexte L’asthme est la maladie chronique la plus fréquente chez l’enfant et son diagnostic doit être le plus précoce possible pour réduire sa morbidité. Les dernières recommandations françaises concernant la prise en charge de l’asthme du nourrisson datent de 2009. Objectif Faire un état des lieux des pratiques des internes de médecine générale de Lille concernant la prise en charge de l’asthme de l’enfant de moins de 3 ans et situer leurs pratiques vis à vis des recommandations de la HAS. Méthode Etude quantitative et descriptive réalisée de février à avril 2024 à partir de questionnaires anonymes envoyés à un échantillon de 635 internes de médecine générale de Lille. Résultats Le taux de participation à l’étude était de 20%. La majorité des répondants était des femmes (77,36%) et principalement en fin de cursus (46,22% en dernière année). La totalité des internes évoquait un asthme devant une respiration sifflante et des sibilants à l’auscultation. Ils considéraient un enfant asthmatique à partir du troisième épisode de dyspnée sifflante (83,02%) et prescrivaient une radiographie de thorax à partir de ce 3ème épisode (36,79%). Le traitement de fond était initié pour un minimum de 3 mois (73,58%) avec une chambre d’inhalation et un masque adapté à l’âge (96,23%) et le mode d’administration était généralement expliqué aux parents (89,62%). La moitié des répondants donnait aux parents un plan d’action à suivre en cas de crise d’asthme (53,77%). Face à un mauvais contrôle de l’asthme, seulement la moitié remettait en cause le diagnostic d’asthme initialement posé. Conclusion Les pratiques des internes de médecine générale de Lille sont partiellement conformes aux recommandations de la HAS.

  • Directeur(s) de thèse : Dewitte-Squedin, Aude

AUTEUR

  • Lasri, Louisa
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