• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM163
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 19/06/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la deuxième cause de décès par cancer en France. Le dépistage précoce permet de diminuer la mortalité. C’est pourquoi, la France a mis en place un dépistage organisé pour le cancer du sein. Mais les objectifs de participation de ce dépistage ne sont pas atteints. L’objectif de l’étude est d’identifier les freins (et les éventuels leviers) afin d’améliorer la participation à ce dépistage. Matériel et Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive transversale et multicentrique, incluant les patientes de 50 à 74 ans consultant leur médecin traitant, se déroulant dans l’Amandinois et le Denaisis. Résultats : 134 questionnaires pour l’Amandinois et 273 questionnaires pour le Denaisis ont été analysés. Le taux de participation au DOCS est respectivement de 72,4% et 73,6%. Les raisons de la non-participation évoquées par les patientes sont l’oubli (45,9% et 31,9%), le manque de temps (21,6% et 34,7%) et le manque d’information (21,6% et 25%). Pour améliorer leur participation, les patientes souhaitent recevoir plus d’information, notamment de la part de leur médecin traitant, mais aussi par d’autres moyens de communication. Il semble également important pour elles de mettre en place des rappels réguliers. Conclusion : Le rôle du médecin généraliste étant abouti dans le DOCS, des leviers sont à activer et des défis à relever pour en améliorer la participation, tandis que l’évolution de la démographie médicale souligne la nécessité d’un changement de paradigme.