Titre original :

Le don de moelle osseuse : représentations des jeunes de 18 à 35 ans dans les Hauts-de-France

Mots-clés en français :
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  • Moelle osseuse
  • Jeunes adultes
  • Donneurs d'organes vivants
  • Adultes
  • Prise de décision
  • Moelle osseuse
  • Jeune adulte
  • Donneurs de tissus
  • Adulte
  • Prise de décision
Mots-clés en anglais :
  • Bonne marrow donation
  • haematopoetic stem cell donation : young adult
  • decision making
  • living donors

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM148
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/06/2024

Résumé en langue originale

Contexte : La greffe de moelle osseuse est actuellement le seul traitement efficace permettant de guérir certains patients. A ce jour, les donneurs volontaires inscrits sur le Registre France Greffe de Moelle (RFGM) restent insuffisants. Depuis le 1er janvier 2021, l’âge maximum d’inscription sur le registre a été fixé à 35 ans révolus. L’objectif principal de cette étude était de comprendre ce qui pouvait freiner ou au contraire motiver les jeunes de 18 à 35 ans à devenir donneur volontaire de moelle osseuse. Méthode : Cette étude qualitative reposait sur des entretiens ouverts auprès de jeunes des Hauts-de-France âgés de 18 à 35 ans et menés entre juin 2022 et septembre 2023. L’analyse s’inspirait de l’analyse interprétative phénoménologique. Résultats : Trois types de réactions ont été retrouvées : la peur, l’indifférence, l’enthousiasme. Le fait de donner sa moelle osseuse était perçu comme un bel acte permettant d’aider son prochain. Cependant, la méconnaissance des interrogés sur le don de moelle osseuse semblait entrainer une crainte envers ce don perçu spontanément comme complexe et douloureux. D’après les participants, cette ignorance était due à l’absence de sensibilisation. Le rapport au don de moelle osseuse apparaissait aussi influencé par le vécu personnel et le regard porté par l’entourage sur le don. Le médecin traitant était considéré comme un interlocuteur approprié pour discuter du don de moelle osseuse. Néanmoins, un médecin généraliste participant à l’étude ne se sentait pas capable d’en assurer la promotion, notamment devant son manque de connaissance. Conclusion : Actuellement, les jeunes manquent de connaissance sur le don de moelle osseuse pour s’inscrire sur le RFGM. Une meilleure sensibilisation semble nécessaire. Il parait judicieux d’assurer une meilleure visibilité du don notamment via les médias et réseaux sociaux, mais aussi de mieux former les médecins à ce don afin qu’ils puissent devenir des acteurs dans l’information des patients.

  • Directeur(s) de thèse : Raymond-Top, Isabelle

AUTEUR

  • Lombard, Caroline
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