Titre original :

Evaluation des pratiques des internes de médecine générale de Lille dans le dépistage et la prévention du mélanome cutané

Mots-clés en français :
  • Mélanome
  • dépistage
  • prévention
  • interne
  • formation

  • Peau -- Cancer
  • Résidents (médecine)
  • Évaluation médicale
  • Enseignement médical
  • Tumeurs cutanées
  • Internat et résidence
  • Pratique professionnelle
  • Évaluation des besoins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM153
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/06/2024

Résumé en langue originale

Contexte: En 2023, le nombre estimé de nouveaux cas de mélanome est de 18 000 en France. C’est une pathologie grave au potentiel métastatique rapide dont l’incidence a triplé ces 20 dernières années. Sa détection précoce améliore la morbi-mortalité car permet d'intervenir avant la phase d'extension métastatique. Les médecins généralistes, en première ligne dans le parcours de soin, jouent un rôle central dans le dépistage du mélanome. Leur implication dans la coordination avec les dermatologues et l’éducation de la population est essentielle. Objectif: L’objectif de cette étude est d’observer les habitudes des internes de médecine générale de Lille dans le dépistage et la prévention du mélanome. Elle a pour objectif secondaire de mettre en évidence un éventuel besoin en formation complémentaire en dermatologie, ainsi que d’analyser les freins au dépistage cutané. Méthode: Étude observationnelle descriptive transversale réalisée auprès d'une cohorte d'internes du Diplôme d’Etudes Spécialisées (DES) de médecine générale de l'université de Lille 2 (Faculté Henri Warenbourg), par l’intermédiaire d’un auto-questionnaire anonymisé établi sur un logiciel sécurisé et diffusé en octobre 2023. Il est composé de 4 grandes parties: caractéristiques ; habitudes dans l’examen cutané et la délivrance des messages de prévention ; reconnaissance de lésions suspectes; ressenti (besoin de formation, freins au dépistage). Résultats: 105 internes ont répondu au questionnaire. 78% étaient des femmes. 28% étaient en première année de DES (P1), 48% en deuxième année (P2) et 24% en troisième année (P3). Les habitudes dans la sensibilisation du patient diminuent au fur et à mesure de l’avancement dans le DES. Les internes reconnaissent le mélanome superficiel extensif et le mélanome de dubreuilh mais pas le mélanome nodulaire (55% des internes). Dans la grande majorité, ils se sentent concernés par le dépistage des naevus malins en soins primaires et seraient intéressés par une formation animée par un dermatologue ou médecin-expert. Conclusion: Les messages de prévention ne sont pas assez délivrés par les internes et leurs pratiques se dégradent au fur et à mesure de l’avancement dans le DES. Former les internes, c’est former les médecins généralistes de demain en première ligne dans le dépistage du mélanome

  • Directeur(s) de thèse : Wallart, Jérémy

AUTEUR

  • Laurent-Lepoutre, Chloé
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