Titre original :

Impact des interruptions de tâche et du niveau sonore sur la conscience situationnelle en condition de simulation

Mots-clés en français :
  • Facteurs humains en santé
  • compétences non techniques
  • conscience de la situation
  • interruption de tâche
  • niveau sonore

  • Conditions de travail
  • Pollution par le bruit
  • Soins médicaux -- Qualité -- Contrôle
  • Médecine -- Étude et enseignement -- Simulation, Méthodes de
  • Efficacité au travail
  • Bruit au travail
  • Conscience immédiate
  • Effets anthropiques
  • Qualité des soins de santé
  • Formation par simulation
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2024ULILM145
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/06/2024

Résumé en langue originale

Contexte : La conscience situationnelle est définie comme la capacité à percevoir des signaux de l’environnement, à reconnaitre et comprendre ces signaux et à se projeter dans le futur en vue d’une action. Elle est donc un préalable indispensable à l’établissement du raisonnement diagnostic et de la stratégie thérapeutique. Méthode : Cette étude prospective, randomisée et contrôlée a recherché l’effet des interruptions de tâche et du niveau sonore sur la conscience de la situation lors d’une simulation haute-fidélité. Soixante-cinq étudiants en anesthésie-réanimation préalablement randomisés ont participé à un scénario d’accueil d’un patient traumatisé grave. Selon la condition expérimentale à laquelle ils étaient attribués, il réalisaient le scénario soit dans le groupe contrôle (pas d’interruption de tâche, niveau sonore 35 dB), soit dans le groupe 60 dB (pas d’interruption de tâche, niveau sonore 60 dB), soit dans le groupe interruption de tâche (3 interruptions de tâche, niveau sonore 35 dB). Les critères de jugement principaux et secondaires étaient évalués par l’analyse combinée d’un questionnaire et du visionnage des vidéos de passage. Résultats : Cette étude ne montrait pas de différence significative sur la conscience de la situation entre les 3 groupes (p=0,28). Le score de perception des informations semblait meilleur dans le groupe contrôle (p=0,07). Il existait une tendance non significative à l’augmentation des erreurs dans le groupe 60 dB (p=0,07). En cas d’interruption de tâche, le nombre d’erreur d’identité était augmenté (p<0,01). Dans cette étude 30% des tâches interrompues n’étaient pas reprises immédiatement après leur interruption. Cette proportion changeait en fonction de la stratégie de réponse aux interruptions, elle était de 52% en cas de changement de tâche et de 21% en cas de report. Conclusion : Ces résultats confirment la nécessité de poursuivre la recherche dans le domaine des facteurs humains en santé et d’améliorer la formation de l’ensemble des soignants à ces derniers.

  • Directeur(s) de thèse : Bijok, Benjamin

AUTEUR

  • Lefevre, Cécile
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