• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
• Identifiant : 2024ULILM144
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/06/2024

Résumé en langue originale

Introduction : La surcharge hépatique en fer est un facteur de risque important d’hépatopathie chronique. Sa quantification en IRM est indispensable à la prise en charge diagnostique et thérapeutique des patients atteints. Cependant, les méthodes actuellement utilisées en IRM sont mises à défaut lorsque la surcharge est trop importante. L’objectif de cette étude est d’élaborer une méthode de quantification plus fiable dans cette situation. Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective basée sur 101 patients ayant bénéficié d’une IRM hépatique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille, du 17 juillet 2020 au 21 décembre 2023. Nous avons élaboré une nouvelle méthode de quantification à partir d’une seule mesure du signal du foie, de celui calculé à un TE théorique = 0 ms et de trois mesures du signal des muscles, en se basant sur l’hypothèse selon laquelle le signal du foie normal est proportionnel à celui des muscles à un TE théorique = 0 ms du fait de l’absence d’effet T2* et donc de l’absence d’effet du fer. Nous avons comparé cette méthode à l’aide d’un test t pour échantillons indépendants et du calcul d’un coefficient de corrélation (Pearson) à deux autres méthodes de référence, l’une utilisant deux mesures du signal du foie et l’autre utilisant la mesure du T2* à partir de la cartographie T2* de la séquence mDIXON Quant. Résultats : Il n’y a pas de différence significative entre les méthodes de référence utilisées et notre méthode, ce qui prouve sa fiabilité, basée sur le calcul du signal du foie à un TE théorique = 0 ms. Conclusion : Il est possible de calculer une valeur du T2* du foie à partir d’une seule mesure du foie sur une séquence multi-écho en écho de gradient, ce qui pourrait permettre une quantification plus fiable des surcharges hépatiques excessives en fer.