Titre original :

La conservation de la nature peut-elle être décoloniale : réflexion sur une nature africaine : entre conservation et marchandisation

Mots-clés libres :
  • Colonialisme vert ; Conservation de la nature ; Peuples autochtones ; Afrique
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_MSPL_2023_018
  • Faculté/Ecole : Sciences Po Lille
  • Date de soutenance : 23/05/2023
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : SPL - Paix, Action Humanitaire et Développement (PHD)

Résumé

Ce mémoire de recherche analyse les débats sur l’aspect décolonial de la conservation de la nature, au regard des grands rendez-vous de la conservation (Congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) (2021, Marseille), 1er Congrès africain des aires protégées de l’UICN (APAC) (2022, Kigali), la COP15 à la Convention sur la diversité biologique (CDB) (2022, Montréal), One Forest Summit (2023, Libreville)). L’histoire de la conservation en Afrique est profondément coloniale, ce que Guillaume Blanc qualifie de « colonialisme vert ». Des rapports de domination perdurent à l’encontre des populations locales et des peuples autochtones, encore aujourd’hui. Une conservation de la nature africaine « par » et « pour » ses habitants semblerait alors être une solution décoloniale. Pourtant, les acteurs de l’industrie de la conservation rechignent à remettre en question leur passé colonial tandis que les gouvernements africains instrumentalisent la conservation. L’échec de la conservation communautaire et le phénomène de marchandisation de la nature désavantagent les populations locales, qui se mobilisent progressivement autour d’un mouvement autochtone africain.

  • Directeur(s) de mémoire : Lallau, Benoît

AUTEUR

  • Hemmings, Caroline
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