• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2014LIL2M298
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/09/2014

Résumé en langue originale

Contexte: L'adolescence est une période de profondes transformations physiques et psychologiques pendant laquelle se produit la puberté. En termes de prévalence, cette période est propice à l'installation d'addictions. Chez ces jeunes, un mal-être peut apparaître avec parfois des idées suicidaires. A cette période, les habitudes de vie concernant l'alimentation et l'activité physique se mettent en place. Ces nombreuses problématiques liées à l'âge ne sont pas toujours abordées en consultation classique par le médecin traitant pour plusieurs raisons. Ainsi le travail précoce de prévention ou de dépistage n'a pas toujours lieu. N'y aurait-il donc pas intérêt à mettre en place une consultation de médecine générale systématique et spécifique de l'adolescent en âge du collège? Méthode : Une enquête d'opinion a été menée le 14 mars 2013 auprès de 23 professionnels de santé et/ou membres d'associations en lien avec les adolescents et leurs problématiques. La méthode qualitative par focus groupes a été utilisée. Trois groupes ont du répondre à trois questions : " En quoi une consultation spécifique de l'adolescent en âge du collège peut-elle être utile? ", " Que faire dans cette consultation? " et enfin " Comment le faire? ". Après retranscription des dialogues, une analyse descriptive a été réalisée. Résultats : Selon les participants, cette consultation serait utile car elle permettrait d'aborder de nombreuses problématiques de santé telles que les addictions (tabac, alcool, écrans, drogues), la sexualité, le mal-être, l'hygiène de vie alimentaire, les activités physiques, les troubles du sommeil et enfin les vaccinations, tant en termes de prévention que de soins. Le médecin traitant de part la relation de confiance déjà installée avec le jeune serait selon eux la personne la plus adaptée pour mener cette consultation spécifique. Une partie de cette consultation serait menée seule avec l'adolescent avec à cette occasion un rappel du secret médical. Un outil tel qu'un questionnaire aiderait au recueil et à l'apport d'informations avec le jeune. Cette consultation serait dans l'idéal obligatoire et prise en charge à 100% par la Sécurité Sociale. Conclusion : Malgré un intérêt médical confirmé dans ce travail, cette consultation bénéficierait-elle du soutien financier assuré par les politiques publiques?

Résumé traduit

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