Titre original :

Facteurs d’éligibilité des enfants avec une déficience intellectuelle à un suivi orthophonique en Institut Médico-Éducatif en France : influence du niveau de déficience

Mots-clés libres :
  • Déficience intellectuelle ; développement cognitif ; orthophonie ; instituts médico-éducatifs ; critères d’éligibilité
  • Intellectual disability ; cognition development ; speech and language therapy ; special education schools ; eligibility factors
  • Langue : Français
  • Identifiant : ULIL_SMOR_2024_021
  • Faculté/Ecole : Médecine
  • Date de soutenance : 06/06/2024
  • Type de mémoire : Mémoire de Master
  • Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

L'étude examine les difficultés rencontrées par les Instituts Médico-Éducatifs (IME) en France pour fournir un suivi orthophonique adéquat aux enfants atteints de déficience intellectuelle (DI). En raison d'une pénurie d'orthophonistes dans les IME, engendrée par le manque de moyens alloués, ces professionnels doivent faire des choix difficiles quant aux enfants qui bénéficieront de ce suivi, soulevant ainsi des questions éthiques. L'étude a examiné plusieurs critères d'éligibilité au suivi orthophonique : le niveau de difficultés langagières, le niveau intellectuel, l'âge, le statut socio-économique, les troubles du comportement, et l'expérience des orthophonistes. Les résultats révèlent qu’un enfant aura plus de chance de bénéficier d’un suivi orthophonique, s’il a des compétences langagières réceptives élevées, mais limitées en expression, s’il possède des compétences intellectuelles élevées, s’il est jeune, s’il vient d’un milieu socio-culturel favorisé, et si une cause biopathologique est identifiée. L'expérience des orthophonistes et les troubles du comportement n'ont pas d'impact sur le suivi. L'étude souligne ainsi la répercussion du manque de ressources sur la sélection des bénéficiaires du suivi orthophonique et recommande de poursuivre la recherche avec un échantillon plus large pour confirmer ces résultats.

Résumé traduit

The study examines the difficulties encountered by special education schools in France in providing adequate speech therapy follow-up to children with intellectual disabilities (ID). Due to a shortage of speech therapists in special education schools, resulting from insufficient allocated resources, these professionals must make difficult choices regarding which children will benefit from this follow-up, thereby raising ethical questions. The study examined several eligibility criteria for speech therapy follow-up: the level of language difficulties, intellectual level, age, socio-economic status, behavioral disorders, and experience of speech therapists. The results reveal that a child is more likely to benefit from speech therapy follow-up if they have high receptive language skills but limited expressive skills, possess high intellectual abilities, are younger, come from a socio-culturally advantaged background, and if a biopathological cause is identified. The experience of speech therapists and behavioral disorders have no impact on follow-up. The study thus underscores the repercussions of resource scarcity on the selection of beneficiaries for speech therapy follow-up and recommends further research with a larger sample to confirm these findings.

  • Directeur(s) de mémoire : Facon, Bruno ; Macchi, Lucie

AUTEUR

  • Henry-Foiret, Bénédicte
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