• Langue : Français
• Identifiant : ULIL_SMOR_2024_016
• Faculté/Ecole : Médecine
• Date de soutenance : 11/06/2024
• Type de mémoire : Mémoire de Master
• Discipline : Mémoire d'Orthophonie

Résumé

Les troubles langagiers sont fortement présents chez les enfants avec une déficience intellectuelle. Leurs compétences phonétiques et phonologiques sont notamment impactées, et sont grandement documentées dans la littérature scientifique. Il n’existe cependant pas, à ce jour, de revue systématique sur le sujet. L’objectif de ce mémoire est donc de regrouper les données de la littérature dans ce domaine pour faciliter le travail des chercheurs et cliniciens. Nous avons utilisé deux bases de données : Pubmed et PsycInfo. Nous avons sélectionné quarante-neuf articles répondant aux critères d’inclusion et d’exclusion établis. Les observations des auteurs sont très hétérogènes, mais il est possible d’établir des profils phonétiques et phonologiques assez spécifiques en fonction de la cause de la déficience intellectuelle. Les enfants porteurs du syndrome de Down présentent des compétences phonétiques et phonologiques moins avancées que celles des enfants avec un syndrome de l’X fragile ou une déficience intellectuelle sans cause biopathologique identifiée. Il est désormais crucial de mener des recherches auprès d’enfants francophones, afin de savoir si les conclusions de notre étude sont applicables aux individus parlant le français.

Résumé traduit

Language disorders are very common in children with intellectual disabilities. Their phonetic and phonological skills are particularly affected, and are well documented in the scientific literature. However, there is no systematic review on the subject. The aim of this dissertation is therefore to bring together data from the literature in this field to facilitate the work of researchers and clinicians. We have used two databases: Pubmed and PsycInfo. We selected forty-nine articles that met our inclusion and exclusion criteria. The authors' observations are highly heterogeneous, but it is possible to establish specific phonetic and phonological profiles depending on the cause of the intellectual disability. Children with Down's syndrome show less advanced phonetic and phonological skills than children with fragile X syndrome or intellectual disability without an identified biopathological cause. It is now crucial to conduct research with French-speaking children, to find out whether the findings of our study are applicable to people who speak French.