Titre original :

Violences faites aux femmes : intérêt d’une formation courte auprès des médecins généralistes et leurs acteurs partenaires de parcours de soins primaires du Ternois

Mots-clés en français :
  • .

  • Violence envers les femmes
  • Personnel de santé publique
  • Parcours de soins coordonnés
  • Victimes -- Protection, assistance, etc
  • Enseignement médical
  • Femmes victimes de violence
  • Personnel de santé
  • Régulation de l'accès aux soins spécialisés
  • Enseignement médical
Mots-clés en anglais :
  • Domestic violence
  • domestic abuse
  • intimate partner violence
  • general practice
  • educational programs
  • early diagnosis

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM119
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les violences conjugales apparaissent comme un problème de santé mal appréhendé par les professionnels de santé. Pourtant, le repérage des situations de violence et l’utilisation d’outils comme le certificat médical ou le signalement peuvent protéger ces femmes. Objectif : Mesurer les connaissances des professionnels de santé d’un territoire sur les violences faites aux femmes. Mesurer l’évolution de ces connaissances après formation. Matériel et Méthodes : Étude avant/après réalisée par questionnaire Résultats : Les participants à l’étude étaient au nombre de 16, dont plus de la moitié étaient infirmières libérales (56.3%). Moins de la moitié avaient déjà rencontré ce type de violences au cours de leur exercice (43.8%), et deux tiers posaient des questions orientées uniquement en cas de situation évocatrice. La formation dispensée à l’occasion de cette étude a permis d’augmenter significativement la connaissance du cycle de la violence (p<0.001), du numéro national 3919 (p=0 .003), des situations à haut risque de violence que sont la grossesse et la séparation (p<0.001), de la personne à contacter en cas de signalement (p=0.06), ainsi que des associations d’aide aux victimes disponibles dans le territoire (p<0.001). En revanche, elle semble avoir échoué concernant la connaissance des signes évocateurs de violences conjugales, des différents types de violences ainsi que du syndrome post-traumatique des femmes victimes. Conclusion : Les connaissances des professionnels de santé concernant les violences conjugales sont susceptibles d’être améliorées par une formation courte pendant leur formation continue.

  • Directeur(s) de thèse : Turi, Laurent

AUTEUR

  • Queniart, Élina
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