Titre original :

Place du médecin généraliste d’un bassin de population du Pas-de-Calais dans le maintien de l’activité physique chez des patientes ayant ou ayant eu un cancer du sein

Mots-clés en français :
  • Activité physique adaptée
  • cancer du sein
  • médecins généralistes

  • Médecins généralistes
  • Cancer du sein
  • Thérapeutique par l'exercice
  • Médecins généralistes
  • Tumeurs du sein
  • Traitement par les exercices physiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM116
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/05/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et le premier responsable du nombre de décès par cancer. Le dernier Plan cancer 2014-2019, insiste sur l’importance de la pratique d’activité physique pendant et surtout après un cancer du sein car il a été prouvé que l’activité physique permet de réduire la mortalité globale et spécifique du cancer et permet la diminution de récidive. Ainsi depuis 2016 le médecin généraliste (puis depuis 2022 tous les médecins), peuvent prescrire sur ordonnance de l’activité physique adaptée aux patients atteints de cancer dans le but d’améliorer entre autres la qualité de vie, la mortalité spécifique et les récidives de cancers. Notre objectif est d’établir un état des lieux de la place du médecin généraliste dans le maintien de l’activité physique de leurs patientes atteintes de cancer du sein, de comprendre les freins et améliorations possibles à la bonne promotion de l’activité physique. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative observationnelle descriptive par auto-questionnaire diffusé de novembre 2023 à mars 2024 chez les médecins généralistes du secteur de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) installés en ville via internet (mails ou réseaux sociaux). Résultats : Sur 66 médecins répondants, 55 (80%) sont d’accord pour dire que l’initiateur de l’activité physique doit être le médecin traitant mais 36 (55%) trouvent difficile de participer à la prévention tertiaire en favorisant l’activité physique après un cancer du sein. Seuls 12% des médecins interrogés (8 médecins) proposent l’activité physique adaptée comme soins de support aux patientes pendant un cancer et 23% (15 médecins) après un cancer. Les principaux freins retrouvés à cette bonne promotion d’activité physique sont la méconnaissance des réseaux existants, le manque de formation des médecins et le manque de temps en consultation. Conclusion : Les médecins du Boulonnais semblent être investis et vouloir participer à la prévention tertiaire dans le cadre des cancers en favorisant l’activité physique mais ne connaissent pas assez les modalités de prescription du sport sur ordonnance et les structures existantes et sont demandeurs d’une meilleure formation et d’amélioration de leur connaissances sur les bénéfices de l’activité physique sur les cancers.

  • Directeur(s) de thèse : Morvan, Yoann

AUTEUR

  • Dalle, Clémence
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