Titre original :

Évaluation d’une formation spécifique aux soins des victimes de violences en ambulatoire par un échantillon d’internes de médecine générale à Lille

Mots-clés en français :
  • Violence
  • médecine générale
  • enseignement
  • traumatisme psychologique

  • Violence
  • Victimes -- Protection, assistance, etc
  • Enseignement médical
  • Résidents (médecine)
  • Violence
  • Enseignement médical
  • Internat et résidence
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM096
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/04/2024

Résumé en langue originale

Introduction : En France en 2021, 247 000 personnes ont été victimes de violences sexuelles, une femme sur cinq et un homme sur six déclarent avoir subi des violences dans l’enfance par un membre de leur famille et une femme sur six rapporte avoir été victime de violences physiques par un partenaire. Les conséquences de ces violences sont une des premières causes de morbimortalité avant l’âge de 50 ans. Les médecins généralistes ont une place privilégiée pour le dépistage et l’accompagnement des victimes de violences. Ces soins exigent des compétences spécifiques. En l’absence de programme d’enseignement obligatoire la formation universitaire des médecins est dispensée dans moins de la moitié des universités en France. Matériel et Méthode : Étude qualitative transversale par analyse phénoménologique interprétative. Élaboration en collaboration avec les psychiatres du CRP d’une journée de formation aux soins des victimes de violences. Huit participants recrutés par tirage au sort parmi les internes de médecine générale SASPAS de la Faculté de Lille. Recueil des données par 2 focus groups. Analyse des verbatims à l’aide du logiciel Nvivo 12. Résultats : Avant leur participation, les internes avaient un niveau de formation très hétérogène. Ils étaient conscients de leurs difficultés et leurs lacunes. Ils étaient demandeurs d’une formation spécifique. Nous leur avons fourni des outils d’amélioration et de développement des compétences nécessaires, de promotion du travail en réseau de soins, des supports éducatifs. Les réactions immédiates ont été positives. Des suggestions d’améliorations ont été formulées pour parfaire la formation. En concordance avec la littérature, un séminaire théorique suivi de mises en pratique répétées en petits groupes tout au long du DES a été décrit comme la meilleure modalité pédagogique. Conclusion : Les conséquences des violences sont une des premières causes de morbimortalité avant l’âge de 50 ans. Le besoin de formation des futurs médecins aux soins des victimes de violences est indéniable. La réponse apportée par notre formation a été plébiscitée. Cet enseignement doit être rendu obligatoire.

  • Directeur(s) de thèse : Lombart, Audrey

AUTEUR

  • Rault, Pauline
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