Facteurs de risque de pneumopathie post-opératoire chez les patients opérés d’une oesophagectomie dans un contexte néoplasique au CHU de Lille entre 2018 et 2023, une étude de cohorte rétrospective
- Œsophagectomie
- pneumopathie infectieuse
- complications
- Oesophagectomie
- Complications chirurgicales
- Poumon -- Maladies
- Oesophagectomie
- Complications postopératoires
- Pneumopathie infectieuse
- Facteurs de risque
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
- Identifiant : 2024ULILM095
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 26/04/2024
Résumé en langue originale
Contexte : Les complications pulmonaires post-opératoires après oesophagectomie sont fréquentes. La pneumonie post-opératoire (PPO) survient dans 10 à 40 % des cas selon les études et a un impact sur la morbi mortalité des patients. Matériel et Méthodes : Cette étude était observationnelle rétrospective et monocentrique, menée de janvier 2018 à décembre 2023 chez les patients opérés d’une oesophagectomie pour cancer au CHU de Lille. Les données issues des dossiers médicaux concernaient les antécédents, la prise en charge au bloc opératoire et les données médicales post-opératoires. L’objectif de notre étude était de rechercher les facteurs de risque per-opératoires associés à l’apparition d’une PPO dans les 7 jours post-opératoire. Résultats : Sur les 464 patients opérés d’une oesophagectomie programmée inclus, 80 patients (17.24%, IC95% [13.91% ; 20.99%]) ont présenté une PPO dans les 7 jours. En analyse multivariée, le fait d’avoir un score ASA ≥ 3 (OR 1.82 IC [1.03 ; 3.21]), une durée d’anesthésie plus longue (OR 1.17 IC [1.01 ; 1.35]), une fistule thoracique (OR 2.13 IC [1.12 ; 4.07]), ou une ischémie de plastie (OR 3.83 IC [1.23 ; 12]) était associé à la survenue d’une pneumopathie dans les 7 jours. Le profil microbiologique des PPO retrouvait principalement des bactéries à bacilles gram négatif notamment P. Aeruginosa (22%) et E. Coli (14%). Conclusion : Après oesophagectomie pour cancer, un score ASA élevé, une durée d’anesthésie longue et la survenue d’une complication chirurgicale (ischémie de plastie ou fistule thoracique) sont associés à la survenue d’une pneumopathie post-opératoire dans les 7 jours.
- Directeur(s) de thèse : Cirenei, Cédric
AUTEUR
- Richart, Marguerite