Étude rétrospective des variations mensuelles dans la réalisation des dépistages carcinologiques en population générale dans le Nord-Pas-de-Calais
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- dépistage de masse
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- Cancer du sein
- Cancer colorectal
- Cancer -- Prévention
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- Tumeurs du sein
- Tumeurs colorectales
- Dépistage précoce du cancer
- Dépistage de masse
- Saisons
- Langue : Français
- Discipline : Médecine générale
- Identifiant : 2024ULILM091
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 24/04/2024
Résumé en langue originale
Introduction : Le dépistage du cancer du sein et du cancer colo-rectal est organisé en France, tous les 2 ans de 50 à 74 ans, visant à réduire la mortalité de ces pathologies. Des études sur des facteurs incitant les patients à réaliser ce dépistage ont pu être réalisées. L’objectif principal de notre étude est d’analyser les variations mensuelles du nombre de dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal dans la population générale de la région Nord-Pas-de-Calais. Matériel et méthode : Étude rétrospective des variations mensuelles de 2016 à 2022 à partir des données du CRCDC sur le dépistage du cancer du sein et du cancer colo-rectal dans le Nord et le Pas-de-Calais. L’analyse a été réalisée selon la méthode du Z-score pour les 12 mois, sur la période 2016-2019 (afin d’éliminer les fluctuations liées aux mesures sanitaires de 2020 et rattrapages subséquents). Résultats : Entre 2016 et 2022, 1,02 million de mammographies et 1,08 millions de tests immunologiques pour dépistage du cancer colo-rectal ont été réalisés. Le nombre minimal de dépistages avait lieu au mois d’août (respectivement 61 869 mammographies et 62 741 tests immunologiques). Sur la période 2016-2019, nous confirmons un sous-recours au dépistage par mammographie sur le mois d’août (p < 0,05), mais pas d’effet statistiquement significatif au seuil de 5 % pour le dépistage du cancer colo-rectal. Les mammographies étaient principalement réalisées en novembre (104 145 tests) puis en octobre (103 156) ; les tests immunologiques fécaux principalement en janvier (116 600) puis en mars (112 461) et octobre (109 746). Dans notre analyse sur la période 2016-2019, nous ne trouvons pas de différence statistiquement significative au seuil de 5 % entre ces mois et les autres. Conclusion : Plusieurs raisons peuvent expliquer ces variations, notamment un moindre intérêt pour le dépistage pendant le mois d’août, un rattrapage au début de l’automne, les campagnes de sensibilisation (Octobre Rose, Mars Bleu) ou d’autres éléments qui restent à mieux identifier.
- Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël
AUTEUR
- Vergnet, Jules