Titre original :

Étude de la prise en charge en médecine générale de l’ostéoporose post-ménopausique de patientes hospitalisées au Centre Hospitalier de Valenciennes en 2021 pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • ménopause
  • ostéoporose post-ménopausique
  • traitement antiostéoporotique
  • fracture extrémité supérieur du fémur

  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Fractures du fémur
  • Médecins généralistes
  • Ostéoporose post-ménopausique
  • Fractures du fémur
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM080
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/04/2024

Résumé en langue originale

Introduction : L’ostéoporose est confrontée à un déficit de prise en charge, auquel la création de filière essaye de répondre. Alors qu’une filière fracture a été créée au CH de Valenciennes (CHV) en 2022, il n’existe pas, à ce jour, de données précises concernant la prise en charge de l’ostéoporose dans le Valenciennois. Notre objectif principal était d’évaluer le taux de prescription d’un traitement anti-ostéoporotique (TAO) après une fracture de l’extrémité supérieur du fémur (FESF) survenue en 2021 chez les femmes ménopausées. Les objectifs secondaires étaient de rechercher des facteurs associés à la prescription d’un TAO et d’évaluer le taux de prescription d’une densitométrie, d’un bilan sanguin d’ostéopathie, et d’une supplémentation vitamino-calcique. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective portant sur des patientes hospitalisées au cours de l’année 2021 au CHV pour une FESF. La population a été identifiée à partir des données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) et les données recueillies sur les dossiers médicaux. Dans un second temps, un questionnaire a été envoyé au médecin traitant (MT) des patientes afin d’évaluer la prise en charge spécifique. Résultats : 38 patientes ont été incluses dans notre étude. Le taux de prescription d’un TAO était de 34% (intervalle de confiance à 95% : 16 ; 52) dans l’année qui suivait la fracture. Les facteurs associés à la prescription était l’âge de ménopause, un antécédent d’immobilisation prolongée, le secteur d’installation du MT dans une zone non sous-dotée et l’exercice dans un cabinet de groupe. Les raisons de non-prescription était l’absence de mention dans le compte rendu d’hospitalisation, la crainte des effets indésirables, le refus de la patiente ou de la famille, l’absence d’indication retenue par le MT. Le taux de réalisation d’une densitométrie osseuse était de 37%. Le taux de prescription d’une supplémentation vitamine D seule était de 53%, en calcium seul de 3%, et en vitamine D et calcium de 42%. Le taux de prescription d’un bilan biologique était de 73% et était complet dans 62% des cas. Conclusion : Dans notre étude portant sur 38 patientes ayant présenté une FESF en 2021, le taux de prescription d’un TAO était de 34% dans l’année qui suivait la fracture. Une nouvelle étude similaire pourrait être réalisée dans quelques années pour évaluer l’impact de la mise en place de la filière fracture.

  • Directeur(s) de thèse : Taisne, Nicolas

AUTEUR

  • Gaulupeau, Johana
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