• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2023ULILC124
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 19/12/2023

Résumé en langue originale

Introduction : par leur localisation centrale, au cœur des os maxillaires et des voies aériennes supérieures, les sinus maxillaires sont des structures à la frontière de nombreuses disciplines médicales, dont l’odontologie. Ils font partie de la région nasosinusienne, siège de variations anatomiques fréquentes et diverses qui peuvent potentiellement impacter le développement des sinus maxillaires. Ces derniers sont alors susceptibles de voir leur taille, leur forme, leur position ou encore leurs rapports avec les structures adjacentes changés. Dans ce contexte, étudier leur asymétrie revêt une importance à la fois pour son implication dans le diagnostic de pathologies associées aux sinus mais aussi pour son rôle dans la planification d’un traitement chirurgical, ou orthodontique. Néanmoins, la plupart des études retrouvées à ce sujet se concentrent sur des patients adultes et/ou symptomatiques. Par conséquent, l’objectif de cette étude est d’évaluer l’asymétrie de volume des sinus maxillaires chez des individus sains, en cours de croissance. Matériels et méthodes : 30 CT scans d’individus répartis en 6 classes d’âge de 0 à 2 ans et de 12 à 14 ans ont été sélectionnés aléatoirement à partir de la base de données New Mexico Decedent Image Database. Le logiciel 3D SlicerÒ 5.2.2 nous a permis de réaliser les segmentations tridimensionnelles des sinus droit et gauche pour chaque individu et de calculer le volume et la surface de chaque sinus. Résultats : il n’existe pas d’asymétrie de volume des sinus maxillaires sur l’ensemble de notre échantillon, ainsi que dans la classe d’âge 0-2 ans et dans la classe d’âge 12- 14 ans. Il n’existe pas non plus d’impact du dimorphisme sexuel sur l’asymétrie. Conclusion : les résultats de cette étude contribuent à l’avancée de la recherche dans le domaine de l’anatomie et de la morphologie crânio-faciale, permettant d’éclairer un peu plus la complexité de la structure faciale humaine.