Titre original :

Dépistage des troubles des conduites alimentaires par le médecin généraliste via le questionnaire SCOFF : vécu des patients

Mots-clés en français :
  • Trouble de l’alimentation
  • trouble des conduites alimentaires
  • médecine générale
  • dépistage
  • soins primaires

  • Troubles du comportement alimentaire
  • Questionnaires
  • Relations médecin-patient
  • Troubles de l'alimentation
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM027
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/03/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Les troubles des conduites alimentaires représentent une cause de morbidité physique et psychique importante dont le dépistage précoce permettrait d’améliorer le pronostic. Leur prévalence en soins primaires est faible, notamment en raison d’un dépistage insuffisant. L’objectif de ce travail de recherche était de recueillir le vécu des patients dépistés suite à la passation du questionnaire SCOFF par le médecin généraliste afin de lever des freins au dépistage. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative inspirée de la phénoménologie interprétative dont les données ont été recueillies par des entretiens individuels ouverts auprès de patients dépistés en cabinet de médecine générale. L’échantillon raisonné homogène a été constitué entre mai et décembre 2023. L’analyse a été assistée par le logiciel NVivo 14® et une triangulation des données a été menée par deux chercheurs. Résultats : Le dépistage des troubles des conduites alimentaires a été bien vécu grâce à des conditions réunies, indépendantes du test. Les patientes recrutées ont mis en avant l’écoute empathique du médecin, sa capacité à employer des mots adaptés et à prendre le temps. Elles étaient volontaires pour se confier car partiellement conscientes de leurs troubles psychiatriques et probablement déjà symptomatiques. Une modélisation du vécu des patients a été réalisée. Malgré ce ressenti positif, les patientes n’ont révélé qu’une faible motivation au changement. Conclusion : Notre étude a permis d’identifier certains facteurs clés pour un dépistage bien vécu, de l’origine du trouble à la consultation de dépistage. Le rôle de prévention du médecin généraliste semble primordial, à condition qu’il y soit sensibilisé. Il serait intéressant de redonner au SCOFF sa place dans le dépistage systématique des troubles des conduites alimentaires et non en qualité de test diagnostique chez des patients déjà symptomatiques.

  • Directeur(s) de thèse : Lisembard, Gabrielle

AUTEUR

  • Kerckove-Alexandre, Pauline
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