Titre original :

Évaluation d’une séquence 3D FLAIR accélérée par débruitage itératif dans le suivi de la sclérose en plaques

Mots-clés en français :
  • SEP
  • IRM
  • 3D FLAIR ID

  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Examens médicaux
  • Sclérose en plaques
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Confort du patient
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médical
  • Identifiant : 2023ULILM305
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/10/2023

Résumé en langue originale

Objectif : L’IRM est un outil indispensable dans le suivi de la sclérose en plaques (SEP). Sa réalisation fréquente peut être source d’inconfort et de contraintes chez ces patients porteurs de handicaps. Une réduction de sa durée d’acquisition permettrait d’améliorer la tolérance de l’examen. Notre étude portait sur l’évaluation de la performance d’une séquence 3D FLAIR accélérée par débruitage itératif (ID) dans le suivi de la SEP. Le critère de jugement principal retenu était la détection de lésions non identifiées sur la séquence 3D FLAIR ID par rapport à la séquence de référence. Les critères de jugement secondaire portaient sur l’évaluation du volume lésionnel et de la topographie des lésions non détectées. Une étude qualitative selon une échelle de Likert a été réalisée afin d’évaluer la qualité d’image de la séquence 3D FLAIR ID. Matériel et méthode : de février et octobre 2021, nous avons inclus des patients suivis pour une SEP et devant bénéficier d’une IRM encéphalique en 3T. Chaque patient a bénéficié du protocole de référence et de la séquence 3D FLAIR ID. Une analyse du jeu de données a été réalisée par un neuroradiologue expérimenté et un interne de radiologie en aveugle l’un de l’autre. Les coefficients de corrélation intra-classes, avec leur intervalle de confiance à 95%, et le coefficient Kappa de Cohen ont été calculés. Résultats : 58 patients ont été inclus. 13,8% des examens présentaient au moins 1 lésion non détectée sur la séquence 3D FLAIR ID. Les lésions non vues intéressaient majoritairement la topographie juxta/intracorticale (50% des cas), puis la région infratentorielle (37,5%). Ceci peut être une limite de la technique pour son application en pratique courante, pouvant biaiser la validation des critères de dissémination spatiale lors du diagnostic initial de SEP. Concernant le volume lésionnel, une sous-estimation a été retrouvée dans 24,1% des cas. L’étude qualitative retrouvait une cotation de 4 à 5 pour l’ensemble des critères selon l’échelle de Likert, en faveur d’une bonne qualité de l’image. Conclusion : La séquence 3D FLAIR ID permet une accélération de 26% du temps d’examen en conservant une bonne qualité d’image par rapport à la séquence de référence, ce qui en fait un outil prometteur pour le suivi de la SEP. Il existe néanmoins un risque limité de sous-détection lésionnelle dans certaines topographies, ainsi qu’une possible sous-estimation du volume lésionnel, nécessitant une optimisation de la technique dans le futur.

  • Directeur(s) de thèse : Verclytte, Sébastien

AUTEUR

  • Beaugrard, Guillaume
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