Titre original :

De la construction des liens parents-bébé aux troubles des interactions précoces : revue de la littérature

Mots-clés en français :
  • Interactions, bébé, parents, intersubjectivité, retrait relationnel, relations sociales, périnatalité, souffrance psychique du bébé, développement psychique, dépression post natale, état limite, psychose parentale

  • Parents et nouveau-nés
  • Parents et nourrissons
  • Psychologie du développement
  • Intersubjectivité
  • Psychopathologie
  • Nourrissons -- Psychopathologie
  • Relations parent-enfant
  • Développement de l'enfant
  • Psychopathologie
  • Psychopathologie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2014LIL2M276
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 12/09/2014

Résumé en langue originale

La première année de la vie constitue une période d’observation très riche pour tenter de comprendre la constitution des premiers liens qui unissent l’enfant à ses parents. Longtemps considéré comme un être passif centré sur le sommeil et l’alimentation, le bébé est aujourd’hui reconnu comme une personne en devenir avec des capacités interactives dès le début de sa vie. L’éclosion de la vie psychique chez l’enfant se joue à l’entrecroisement de son corps et de la relation à l’autre. L’enfant a besoin d’être contenu dans sa vie mentale et sur le plan physique, pour pouvoir découvrir la réalité du monde, intégrer l’altérité et symboliser des expériences. Ces capacités peuvent être mises à mal par certaines circonstances, notamment quand les interactions sont fragilisées par des facteurs intrinsèques du bébé, des attentes parentales inajustées ou quand les parents sont peu disponibles psychiquement (notamment dans le cas de dépressions parentales). Peuvent alors s’observer des signes de souffrance psychique ou développementale, comme des replis interactifs où le bébé prend ses distances avec un monde environnant peu sécure pour le développement d’un soi intégré. Les notions de rencontre émotionnelle et d’intersubjectivité sont majeures, car elles sous-tendent des niveaux primitifs de la communication, particulièrement mis en avant dans les psychothérapies d’enfants et d’adultes. La plasticité des psychismes maternels et paternels en période périnatale permet des réorganisations et des aménagements des processus de pensée afin de soutenir les interactions précoces. Enfin, le travail en périnatalité vise une action préventive voire thérapeutique sur un bébé en développement pour tenter de diminuer le risque d’installation d’un trouble psychopathologique à moyen et long terme.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Schoemaker, Catharina

AUTEUR

  • Amzallag, Noémie
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