• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM057
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 11/04/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les omnipraticiens sont les principaux prescripteurs de vitamine D, utilisée pour ses effets dans la santé osseuse. Or son métabolisme et ses mécanismes d'action suggèrent une implication sur le système immunitaire. La carence en vitamine D est fréquente et sa supplémentation pourrait être un outil thérapeutique dans les pathologies impliquant le système immunitaire humain. Le but est de savoir si une information éclairée des données actuelles scientifiques acquises permettrait aux médecins généralistes de modifier leurs bonnes pratiques. Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative basée sur une collecte d'articles identifiés à partir de Cochrane central menée de janvier 2015 à janvier 2023 en utilisant les mots-clés vitamine D, cholécalciférol, auto-immune et soins de santé primaires. Une lecture critique des résultats a été réalisé au cours d'un entretien collectif semi-dirigé d'une communauté de médecins généralistes libéraux des Hauts-de-France mené selon le guide d'entretien. L’analyse des données et le codage ont été effectués par deux chercheuses à la fois manuellement et complémentairement avec le logiciel NVivo. Résultats : Les médecins généralistes sont favorables à la prescription de vitamine D dans les pathologies dysimmunitaires, notamment le diabète de type 1, sur des dosages, galénique avec une périodicité comparable à ceux dans la santé osseuse, le manque de recommandations officielles est le principal frein. Conclusion : Ce travail a pu mettre en évidence l’impact de la présentation d’un travail littéraire réalisé sur la prescription de la vitamine D comme traitement adjuvant dans les pathologies dysimmunitaires sur les médecins généralistes, favorables à l’extension de leurs pratiques et a permis d’identifier les freins qui les empêchent de prescrire pour trouver des solutions afin de les surmonter.