Evolution de l’indice Energy (Physiodoloris®) dans une cohorte de patients admis en réanimation
- ENERGY
- SOFA
- RASS
- Physiodoloris®
- Arythmie
- Coeur -- Réanimation
- Scores en médecine
- Troubles du rythme cardiaque
- Soins de réanimation
- Unités de soins intensifs de brûlés
- Scores de dysfonction d'organes
- Heat rate variability
- Langue : Français
- Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
- Identifiant : 2024ULILM068
- Type de thèse : Doctorat de médecine
- Date de soutenance : 16/04/2024
Résumé en langue originale
Contexte : La variabilité du rythme cardiaque a été le sujet de nombreuses études concernant plusieurs disciplines, notamment l’anesthésie-réanimation. Ces recherches ont permis de montrer particulièrement qu’il existe une diminution de la variabilité globale du rythme cardiaque (HRV) chez les patients les plus graves. L’objectif principal est de définir si une valeur basse de l’Energy est associée à la présence de défaillance d’organes des patients admis en réanimation. L’objectif secondaire est d’étudier la variation de cet indice durant le séjour et l’évolution clinique du patient, ainsi que la relation entre l’indice ENERGY et d’autres paramètres tels que la sédation ou la présence d’amines vasopressives. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective observationnelle multicentrique incluant les patients admis en réanimation chirurgicale et au centre de Traitement des Brulés. Enregistrement prospectif de l’indice ENERGY (Physiodoloris®, MDMS, France). Notre protocole HRV intégrait la réalisation de périodes indépendantes de 10 minutes pour obtenir une ENERGYmin_10min . Secondairement, l’ensemble de ces valeurs calculées, sur une période de 12 heures définissait une ENERGYminimale_12h. Au total, 12 patients venant des 2 centres ont été inclus. Les données ont été analysées de J0 à J8 de l’admission en réanimation. Pour les analyses multivariées, une régression logistique a été réalisé. Résultats : L’évolution de l’ENERGYminimal semble différente entre les deux groupes dans notre étude, probablement expliquée par la différence de gravité initiale et d’évolution clinique. Après étude des 2 groupes distincts, on observe : une stagnation à une valeur faible de l’ENERGYminimal pour le groupe CTB, une évolution initialement comparable au patient du CTB suivi d’une augmentation de l’Energyminimal_12h après 2 jours. Secondairement, à l’aide d’un modèle de régression logistique intégrant Energyminimal et le score RASS il semblerait que la diminution de 0.05 de la valeur de Energyminimal_12h est un facteur de risque d’aggravation du score de SOFA avec un OR = 3.016022 ; IC95 [1.73673 ; 6.382842]. Conclusion : Il semble exister dans notre étude une relation, de manière indépendante, entre aggravation et diminution de l’ENERGY. Il reste encore à confirmer ces résultats sur une étude de forte puissance et d’établir dans les années à venir l’impact des sédations et de la noradrénaline.
- Directeur(s) de thèse : Hureau, Maxence
AUTEUR
- Loughani, Mehdi