Titre original :

Acceptabilité des hommes à assumer le contrôle des naissances au sein du couple et la contraception masculine en soins primaires et points de vue des médecins généralistes

Mots-clés en français :
  • Contraception masculine
  • acceptabilité
  • soins de santé primaires

  • Régulation des naissances
  • Contraception masculine
  • Soins de santé primaires
  • Comportement contraceptif
  • Dispositifs contraceptifs masculins
  • Soins de santé primaires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM053
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/04/2024

Résumé en langue originale

Introduction : La contraception au sein d’un couple permet de se protéger vis-à-vis de la survenue d’une grossesse non désirée et parfois d’IST. De nos jours, en France, dans la majorité des couples, le rôle de la contraception est assumé par la femme. Les méthodes de contraception masculine les plus utilisées actuellement sont le préservatif masculin et la vasectomie. De nombreuses autres stratégies contraceptives (notamment la contraception hormonale masculine ou les sous-vêtements chauffants) sont actuellement à l’étude. Pour le moment, leur fiabilité au long cours, leur faisabilité et leur acceptabilité ont encore été insuffisamment étudiées. L’objectif de cette étude est d’évaluer si les hommes sont prêts à s’impliquer dans le contrôle des naissances, ainsi qu’explorer l’implication du médecin généraliste dans la contraception masculine en soins primaires. Matériel et méthodes : Étude qualitative en miroir, par entretiens individuels semi-dirigés de 9 binômes patient-médecin, jusque suffisance des données. Une analyse selon une approche par théorisation ancrée a été menée. Résultats : Les patients et les médecins notent que les pratiques contraceptives évoluent au cours de la vie, avec une place prépondérante laissée à la contraception féminine. Ils relèvent plusieurs freins à la mise en place de cette contraception, avec en premier lieu sa méconnaissance, des idées préconçues, diverses craintes y étant liées, un plus large choix de méthodes de contraception féminine, et l’influence de la partenaire dans la décision. Mais ils seraient favorables à son développement et expriment divers leviers, accordant notamment un rôle au médecin généraliste. Parmi ces leviers sont retrouvés la maîtrise de sa propre fertilité, la solution à une problématique de contraception féminine, la protection contre les IST, l’accessibilité financière. Enfin, plusieurs perspectives au développement de la contraception masculine sont levées : développement d’un moyen de contraception idéal, diversification des lieux d’information, amélioration de la communication sur le sujet. Conclusion : La contraception masculine est actuellement au second plan dans le paysage contraceptif français, cela s’expliquant par divers obstacles. Mais les médecins généralistes ainsi que les patients prônent son développement et imaginent divers leviers et perspectives qui pourraient être mis en place, octroyant au médecin de soins primaires un rôle clé dans la mise en place des moyens de contraception masculine.

  • Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie

AUTEUR

  • Dufour, Océane
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