Titre original :

Prévention secondaire de l’ostéoporose : évaluation des pratiques professionnelles après un passage au service d’accueil des urgences de l’hôpital Alexandra Lepève pour une fracture de fragilité

Mots-clés en français :
  • Ostéoporose
  • fracture
  • prévention secondaire
  • filière fracture

  • Ostéoporose
  • Fractures ostéoporotiques
  • Prévention secondaire
  • Pratique médicale
  • Ostéoporose
  • Fractures ostéoporotiques
  • Prévention secondaire
  • Pratique professionnelle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine d'urgence
  • Identifiant : 2024ULILM032
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/03/2024

Résumé en langue originale

Rationnel : L’ostéoporose représente un enjeu de santé publique majeur, du fait de la morbi-mortalité engendrée par les fractures de fragilité, et leur impact socio-économique. Le diagnostic et le traitement en prévention secondaire de la pathologie demeurent insuffisants. L’objectif de cette étude était d’évaluer les pratiques professionnelles après un passage aux urgences pour fracture de fragilité, et de proposer une ou des solutions afin d’améliorer la prise en charge des patients concernés. Méthode : Dans cette étude observationnelle rétrospective monocentrique réalisée au centre hospitalier de Dunkerque, ont été inclus les patients âgés de 50 à 85 ans ayant consulté aux urgences entre janvier et décembre 2022 pour une fracture majeure d’ostéoporose. Les caractéristiques démographiques des patients ont été analysées, ainsi que les taux de réalisation d’ostéodensitométrie et d’introduction de traitements anti-ostéoporotiques, et le taux de refracture à 12 mois. Résultats : 274 patients ont été inclus et analysés (77% de femmes, âge moyen de 71,1 ± 9 ans). On recensait 277 fractures, avec une prédominance de fractures du poignet (37,2%) et de FESF (35,4%). Le taux de réalisation d’ostéodensitométrie à 12 mois était de 8,8% (IC95 : [5,7 ; 12,8]), et le taux d’introduction d’un traitement anti-ostéoporotique était de 5,1% (IC95 : [2,8 ; 8,4]). 10,2% des patients présentaient une refracture à 12 mois. Il n’y avait pas de différence significative de prévention secondaire de l’ostéoporose selon une prise en charge initiale ambulatoire ou en hospitalisation de la fracture, ni selon le statut sévère ou non. En revanche, les fractures vertébrales étaient associées à une meilleure prise en charge de l’ostéoporose comparativement au reste de la population (p < 0,01). Il n’y avait pas de différence significative de taux de refracture à 12 mois selon le statut traité ou non traité. Conclusion : L’ostéoporose reste sous-diagnostiquée et insuffisamment traitée sur le territoire dunkerquois. Nous avons ainsi créé une fiche d’information à destination des patients admis aux urgences pour une fracture de fragilité, afin d’améliorer les pratiques. Nous pourrions envisager à l’avenir la création d’une filière hospitalière pluridisciplinaire dédiée.

  • Directeur(s) de thèse : Paule, Benjamin

AUTEUR

  • Philibert, Thibault
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre