Titre original :

Étude de l’adhésion des médecins généralistes enseignants du Nord et Pas-de-Calais aux protocoles de coopération entre professionnels de santé

Mots-clés en français :
  • Coopération interprofessionnelle
  • médecine générale
  • premier recours

  • Coopération médicale
  • Professeurs de médecine
  • Médecins généralistes
  • Médecine générale
  • Relations interprofessionnelles dans le domaine de la santé
  • Médecins généralistes
  • Médecine générale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM040
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 28/03/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Alors que la coopération entre professionnels de santé a fait ses preuves en Europe et dans le monde, les politiques de santé françaises en font un objet d’intérêt central pour lutter contre les déserts médicaux. Le but de cette étude est d’interroger les médecins généralistes enseignants sur leur adhésion et leur enseignement de ces protocoles, car ils sont la pierre angulaire de la transmission des nouvelles pratiques aux futures générations de médecins généralistes. Méthode : Un questionnaire en ligne constitué de questions à choix multiple et de questions binaires a été envoyé aux 450 médecins généralistes enseignants du Nord-Pas-de- Calais via une liste pré-étabie par le collège des enseignants de médecine générale. Résultats : Nous avons recueuilli 69 réponses dont 42 réponses. 80,96% des médecins généralistes enseignants sont favorables à la coopération entre professionnels de santé, et 69,05% souhaitent l’enseigner. Deux des protocoles nationaux montrent cependant un rejet : 73,8% pour éruption cutanée de l’enfant et 57,14% pour l’odynophagie. L’analyse univariée n’a pas retrouvé d’effet du sexe, de l’âge, de l’exercice en CPTS et de la pratique de l’enseignement universitaire sur l’adhésion aux protocoles nationaux. On note en revanche une tendance isolée de l’enseignement universitaire sur l’avis favorable concernant le protocole pollakiurie/brulure mictionnelle avec un p à 0.072. Conclusion : Les médecins généralistes enseignants semblent prêts à coopérer avec les autres professionnels de santé, et à l’enseigner, mais pas à tout prix. En effets, ils semblent non favorables à deux protocoles nationaux sur six : odynophagie et éruption cutanée de l’enfant. Un remaniement de ces protocoles est donc à envisager.

  • Directeur(s) de thèse : Ponchant, Maurice

AUTEUR

  • Kaddouri-Varanguien de Villepin, Soukina
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