Titre original :

Patient porteur du VIH et médecine générale, état des lieux et perspective à partir de l’analyse d’une pratique singulière

Mots-clés en français :
  • Médecine générale, virus de l’immunodéficience humaine, traitement antirétroviral, dépistage, mission de soins primaires, mission de soins avancés

  • VIH (Virus)
  • Sida
  • Médecine générale
  • Syndrome d'immunodéficience acquise
  • Séropositivité VIH
  • Continuité des soins
  • Médecine générale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2014LIL2M271
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/09/2014

Résumé en langue originale

Introduction : En France, on estime la prévalence entre 150 000 et 160 000 le nombre de personnes vivant avec une infection par le Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH), et l’incidence est de 7000 à 8000 nouveaux cas par an. La prise en charge de l’infection par le VIH est donc un enjeu important de santé publique. Les dernières recommandations incitent le médecin traitant à assurer le suivi régulier des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Seulement, il semblerait que le niveau d’implication des médecins généralistes reste limité et que les PVVIH soient généralement suivis en milieu hospitalier. Objectif : A travers l’étude du suivi des patients infectés par le VIH au sein de la maison dispersée de santé Lille Moulin, comment appréhender le rôle du médecin généraliste dans leur prise en charge et mieux comprendre la faisabilité du suivi d’un traitement antirétroviral par le médecin généraliste ? Matériels et Méthodes : Etude descriptive au cours de l’année 2012 (réalisée au sein de la maison dispersée de santé, et au CH DRON) par analyse de dossier. Revue de la littérature actuelle sur le suivi des PVVIH par le médecin généraliste. Recueil par un questionnaire de l’expérience des praticiens de la maison dispersée de santé. Résultats : L’étude porte sur le suivi des patients séropositifs VIH sous traitement antirétroviral (ARV) au cours de l’année 2012, permettant d’inclure 159 patients. Le suivi des PVVIH est réalisable en médecine générale avec l’aide du centre de référence, seulement, l’implication des omnipraticiens semble ne pas se généraliser. Conclusion : Si l’implication de tous les médecins généralistes est peu réaliste à l’échelle nationale, il est intéressant de voir que les praticiens impliqués dans la prise en charge du VIH peuvent offrir une qualité de soin indéniable et plus flexible. Il est donc nécessaire d’informer les médecins généralistes sur la possibilité de suivre leurs patients sous antirétroviraux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Riff, Bertrand

AUTEUR

  • Cornu, François
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