Titre original :

Revalvulations pulmonaires au CHU de Lille de janvier 2012 à mai 2021 par chirurgie et par cathétérisme

Mots-clés en français :
  • Revalvulation pulmonaire
  • cathétérisme cardiaque interventionnel
  • chirurgie de Ross
  • tétralogie de Fallot

  • Cardiopathies congénitales
  • TAVI (médecine)
  • Insuffisance pulmonaire
  • Tétralogie de Fallot
  • Évaluation médicale
  • Cardiopathies congénitales
  • Cathétérisme cardiaque
  • Insuffisance pulmonaire
  • Tétralogie de Fallot
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires
  • Identifiant : 2023ULILM144
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte : les patients avec cardiopathies congénitales ont une espérance de vie en amélioration, ainsi les complications à prendre en charge sont plus fréquentes. La revalvulation pulmonaire est une technique consistant à changer la valve pulmonaire. Sa voie d’abord historique est chirurgicale, mais, depuis les années 2000, une approche percutanée se développe. Elle est utilisée notamment dans les insuffisances pulmonaires des patients ayant une tétralogie de Fallot opérée mais aussi dans l’évolution de prothèses pulmonaires ou dans la prise en charge d’endocardites. Méthode : L’étude incluait toutes les revalvulations pulmonaires qu’elles soient chirurgicales ou percutanées ayant eu lieu au CHU de Lille entre Janvier 2012 et Mai 2021. L’analyse principale étudiait la survenue du critère de jugement principal (décès, revalvulation pulmonaire, dilatation percutanée de la valve, endocardite) entre le groupe chirurgie et cathétérisme. Les analyse secondaires s’intéressaient notamment aux facteurs de risque de survenue du critère de jugement principal, aux complications, et à l’évolution du VTDVDi durant le suivi. Résultats : Il n’y avait pas de différence significative entre chirurgie et cathétérisme en ce qui concerne le jugement principal. Plusieurs facteurs de risque d’évolution défavorable de la valve étaient observés : le nombre de chirurgies cardiaques antérieures, la taille de la valve implantée (< 22 mm), une chirurgie de Ross préalable. En revanche, l’implantation d’une homogreffe pulmonaire est un facteur protecteur. Par ailleurs, on remarque une bonne diminution du VTDVDi après revalvulation pulmonaire y compris en cas de VTDVDi > 170 mL/m2 avant l’intervention. Enfin, la survenue d’endocardites au cours du suivi semble plus importante en cas de valve MELODY. Conclusion : On peut donc conclure que le choix entre la technique chirurgicale ou percutanée d’une revalvulation pulmonaire doit prendre en compte de nombreux paramètres et être le plus possible individualisé selon le patient et ses facteurs de risque notamment la taille et le type de valve qu’il sera possible de mettre, et le nombre de chirurgies cardiaques antérieures.

  • Directeur(s) de thèse : Godart, François

AUTEUR

  • De Andrade-Normandin (De Andrade), Pauline
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