La recherche de nouveaux vaccins antipaludiques : entre réalité et limites
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- plasmodium falciparum
- Paludisme
- Prévention
- Vaccins
- Épidémiologie
- Plasmodium falciparum
- Médecine préventive
- Langue : Français
- Discipline : Pharmacie
- Identifiant : 2024ULILE026
- Type de thèse : Doctorat de pharmacie
- Date de soutenance : 29/03/2024
Résumé en langue originale
Le paludisme, provoqué par Plasmodium falciparum, représente l’une des infections parasitaires les plus répandues dans le monde avec près de 619 000 morts et 247 millions de malades en 2021. De nombreux traitements ont été mis en place, mais les résistances s’avèrent de plus en plus nombreuses. Face à ce problème, la recherche vaccinale est l’une des stratégies privilégiées pour les prochaines décennies. Différentes cibles sont disponibles : le stade préérythrocytaire, le stade sanguin ou encore les formes sexuées nécessaires à la transmission. Deux vaccins sont actuellement en première ligne, le vaccin Mosquirix® de chez GlaxoSmithKline avec une efficacité inférieure à 50%, est le premier à avoir été validé par l’OMS afin d’être distribué à grande échelle dans neuf pays africains dès cette année 2024. Face à lui, le vaccin R21/Matrix- M de l’Université d’Oxford semble prometteur, et promet une efficacité bien supérieure, atteignant la contrainte de 75% posée par l’OMS. Il a à son tour été validé pour une distribution dans les prochains mois au sein de certains pays endémiques. De nombreux autres vaccins sont actuellement en test pour rivaliser et tenter d’endiguer la propagation de ce parasite. Ainsi la vaccination antipaludique pourrait, dans la décennie future, permettre le contrôle de cette maladie grave et tendre, selon l’OMS, vers la vision d’un avenir sans paludisme.
- Directeur(s) de thèse : Aliouat, El Moukhtar
AUTEUR
- Crespel, Sidoine