• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM025
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 29/02/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis quelques années, le mésusage des gabapentinoïdes est en plein essor et concerne particulièrement la PREGABALINE. Le médecin généraliste a un rôle central à jouer dans la prévention, le diagnostic, le suivi de ce trouble de l’usage... Une meilleure prise charge de ces patients nécessite des connaissances spécifiques dans le domaine de l’addictologie. L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais concernant l’usage et le mésusage de la PREGABALINE. Matériel et Méthodes : Cette étude observationnelle, prospective, a été conduite auprès des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais, au moyen d’un questionnaire diffusé par mail. Chaque question s’intéressait à interroger un item des généralités, de l’usage et du mésusage de la PREGABALINE. A l’aide des réponses obtenues, un score de connaissances pour chaque item et un score global moyen étaient réalisés. Résultats : 76 réponses ont été collectées. Le score global moyen de connaissances des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais concernant la PREGABALINE est de 21,14. La réalisation d’un DU en rapport avec la psychiatrie, l’addictologie, l’algologie ou la pharmacologie augmente significativement le score global moyen (p=0,016). Les autres caractéristiques sociodémographiques des participants ne semblent pas avoir d’influence significative sur le score global moyen. Les médecins généralistes interrogés semblaient plus sensibles à se former sur le sujet du mésusage de la PREGABALINE, à l’aide de revues médicales. Conclusion : Les connaissances des médecins généralistes du Nord et du Pas-de-Calais concernant l’usage et le mésusage de la PREGABALINE sont globalement positives. Cependant, une formation continue dans le domaine de l’addictologie semble nécessaire à l’exercice du médecin généraliste, pour une prise en charge optimale des patients souffrant de troubles de l’usage.