Titre original :

Place des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé dans la déclaration des effets indésirables en soins primaires : exemple des diarrhées sous IPP

Mots-clés en français :
  • Pharmacovigilance

  • Médicaments -- Effets secondaires
  • Pharmacovigilance
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Coopération médicale
  • Systèmes de signalement des effets indésirables des médicaments
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Effets secondaires indésirables des médicaments
  • Relations interprofessionnelles
Mots-clés en anglais :
  • Proton pump inhibitor
  • colitis
  • adverse event

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM005
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/01/2024

Résumé en langue originale

Introduction : Le taux de déclaration d’effets indésirables (EI) en médecine générale est estimé à 2 %. Les communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS) sont un nouvel échelon dans l’offre de soins, et pourraient contribuer à améliorer ce taux de déclaration. Notre objectif était de décrire les pratiques de médecins généralistes sur les déclarations de pharmacovigilance, à partir de l’exemple concret des diarrhées sous inhibiteurs de pompes à protons (IPP), effet potentiellement sévère et concernant une classe médicamenteuse fréquemment prescrite. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative, descriptive et observationnelle chez les médecins généralistes français. Un questionnaire a été diffusé via les réseaux sociaux et contacts personnels du 8 au 29 novembre 2023. Résultats : Sur les 84 questionnaires reçus, 68 ont été inclus et analysés. La population de notre échantillon était jeune (62 % de moins de 40 ans) et plutôt féminine (56 %). Parmi les 68 répondants, 8 médecins (11,8 %) ont rapporté 15 cas de diarrhées sous IPP ; un seul a effectué la déclaration en pharmacovigilance. Devant un effet indésirable possible fréquent et bénin, 59 des répondants (85 %) signalaient ne déclarer à personne ; devant un effet rare ou grave, 47 (65 %) signalaient déclarer au centre régional de pharmacovigilance. Pour améliorer la déclaration d’EI, 55 médecins (90,7 %) estimaient qu’un “référent pharmacovigilance” à une échelle de CPTS ou locale serait pertinent. Conclusion : Par rapport au nombre de diarrhées attendues sous IPP, il semble exister une sous-reconnaissance de l’effet indésirable, associé à une sous-déclaration en pharmacovigilance. Améliorer ces deux aspects pourrait passer par un nouvel intermédiaire local se chargeant de l’aspect administratif d’une déclaration.

  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • Boutin, Charlotte
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