• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2024ULILM004
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/01/2024

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : La maltraitance infantile touche 1 enfant sur 10 dans les pays développés. Seulement 1% des informations préoccupantes sont rédigées par des médecins libéraux. L’objectif principal de notre étude est d’étudier l’utilisation de l’information préoccupante par les médecins généralistes face à une situation d’enfant en danger de maltraitance dans le Nord et le Pas-de-Calais. MATERIELS ET METHODES : Étude quantitative descriptive transversale menée dans le Nord-Pas-de-Calais du 24/07/2023 au 05/09/2023. Le questionnaire a été diffusé par mail aux médecins généralistes du Nord-Pas-de- Calais et sur internet. L’analyse statistique a été réalisée sur le logiciel EasyMedStat®. L’analyse statistique comparative a été réalisée à l’aide des tests Chi-2 et Fisher avec un seuil de significativité p<0,05, le risque α étant de 5 %. L’étude a été menée de manière à répondre aux critères de qualité STROBE. RESULTATS : Au total 142 questionnaires ont été analysées. La prévalence de la maltraitance infantile est sous-estimée par 73,9% des participants. La CRIP est connue par 76,1% des participants. Face à une situation d’enfant en danger de maltraitance 61,8% des médecins rédigent une IP. Les difficultés à la rédaction d’une IP sont : la complexité à identifier les situations d’enfant en danger, les difficultés émotionnelles et les difficultés techniques tel que la méconnaissance de la méthode de rédaction d’une IP. CONCLUSION : Le recours à l’information préoccupante est faible par les difficultés à repérer les situations d’enfant en danger et à en poser le diagnostic. Sensibiliser les médecins à la maltraitance permet d’améliorer le repérage des situations d’enfant en danger. La formation des médecins à la rédaction de l’IP et la diffusion des contacts de la protection infantile est essentiel. Le médecin ne doit pas rester seul face à ces situations et a besoin d’être accompagné dans la prise en charge de l’enfant en danger par les acteurs de la protection de l’enfance.