Titre original :

Évaluation de l’épuisement professionnel des médecins généralistes des Hauts-de-France en 2023 et analyse selon l’exercice en « désert médical »

Mots-clés en français :
  • Médecins généralistes
  • épuisement professionnel
  • zone médicalement sous-équipée

  • Épuisement professionnel
  • Médecins généraliste
  • Zones sous-médicalisées
  • Fardeau des soignants
  • Médecins généralistes
  • Zone médicalement sous-équipée
  • Épuisement professionnel
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2024ULILM001
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 11/01/2024

Résumé en langue originale

Contexte : Les conséquences du Numerus Clausus et de la faible attractivité de la médecine générale se font sentir en France en 2023. Les Hauts-de-France comptent de nombreux territoires qualifiés de « déserts médicaux ». De plus, le métier de médecin voit une augmentation de ses exigences et de ses contraintes dues aux progrès de la médecine. Les médecins expriment un manque de reconnaissance et demandent une amélioration de leurs conditions de travail. Ces facteurs exposent les médecins à un plus haut risque d’épuisement professionnel. Les médecins généralistes des HdF ont-ils des signes d’épuisement professionnel ? L’exercice en « désert médical » a-t-il un impact sur l’épuisement professionnel ? Matériels et méthodes : Un questionnaire a été diffusé aux médecins généralistes des HdF, entre mars et octobre 2023. Outre des questions socio-démographiques et professionnelles, il consiste en une auto-évaluation de l’épuisement professionnel, via l’échelle MBI. Pour chaque dimension de l’échelle, un score a été calculé permettant de catégoriser le degré de symptomatologie. Les résultats ont ensuite été comparé à la population de médecins exerçant en « désert médical ». Résultats : Parmi les 215 médecins généralistes ayant répondu, la majorité exercent dans le Nord (48,4%) et le Pas-de-Calais (46,0%) et 40% travaillent dans un « désert médical ». 2,3% ont un syndrome complet d’épuisement professionnel, et 40% en ont des signes partiels. Seulement 16,3% ne présentent aucun signe. Il y a un lien significatif entre les symptômes d’épuisement professionnel et l’exercice en « désert médical » (degré d’épuisement 3/6 vs 2/6, p < 0,0001). Conclusion : La prévalence de l’EP chez les médecins généralistes des HdF est non négligeable et est d’autant plus importante qu’ils travaillent dans un « désert médical ». Cela traduit une fragilité du système de soins.

  • Directeur(s) de thèse : Hendrickx, Marion

AUTEUR

  • Van Heddegem (Nény), Gabrielle
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