Titre original :

Primo-prescription de la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) en médecine générale : qu’en pensent les médecins généralistes des Hauts-de-France ?

Mots-clés en français :
  • Médecine générale
  • prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP)
  • VIH
  • prévention

  • Prophylaxie pré-exposition
  • Infections à VIH
  • Médecins généralistes
  • Prophylaxie pré-exposition
  • Infections à VIH
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM458
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/11/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La lutte contre le VIH reste d’actualité avec en France 5 013 personnes ayant découvert leur séropositivité en 2021. La prophylaxie pré-exposition au VIH permet une prévention par voie médicamenteuse efficace. Son accès a été augmenté depuis le 1er juin 2021 avec une possibilité d’initiation par tout médecin. L’objectif de cette étude est de comprendre les réactions des médecins généralistes sur la mise à disposition de la PrEP en soins primaires. Matériel et méthode : Une étude qualitative inspirée de la théorisation ancrée a été menée par des entretiens semi-dirigés auprès de médecins généralistes des Hauts-de-France. La saturation des données a été obtenue après 15 entretiens consolidée par un supplémentaire. Une triangulation des données a été réalisée. Résultats : Plusieurs motivations à être prescripteur sont retrouvées notamment la possibilité de réaliser la prise en charge de son patient en autonomie et participer à l’amélioration de la prévention du VIH en augmentant l’accessibilité de la PrEP. Des facteurs limitent son utilisation à large échelle, le principal étant une méconnaissance globale des médecins et de certains patients cibles. Quelques réticences et freins à la prescription sont aussi exprimés. L’abord de la PrEP implique l’abord de la sexualité qui présente des freins, mais est également favorisé dans différents contextes comme une consultation liée à la sexualité ou de prévention. Les médecins souhaitent majoritairement que la demande de PrEP émane du patient. L’instauration d’une consultation de santé sexuelle par le médecin facilite cette demande. Conclusion : Les médecins généralistes accueillent positivement ce changement et plusieurs sont devenus prescripteurs. Des freins à sa prescription par tous persistent. Plusieurs pistes d’amélioration ont été évoquées, la principale étant d’augmenter l’information sur la PrEP de manière globale, auprès des patients comme des médecins.

  • Directeur(s) de thèse : Delforge, François

AUTEUR

  • Sauvage, Béryl
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