Titre original :

Automédication lors de grandes randonnées : quels messages délivrer en médecine générale ?

Mots-clés en français :
  • Randonnée
  • automédication
  • prévention
  • blessures

  • Randonnées
  • Automédication
  • Lésions et blessures
  • Marche à pied
  • Automédication
  • Blessures accidentelles
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM445
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/11/2023

Résumé en langue originale

Introduction : La randonnée est une discipline en plein essor ces dernières années. Les marcheurs peuvent, au cours de leur parcours, rencontrer des incidents médicaux et être amenés à utiliser par eux-mêmes des produits de santé. Les blessures potentielles et les médicaments utilisés en automédication dans ce contexte sont peu connus par les médecins. L’objectif de ce travail était de les étudier chez des personnes ayant parcouru un chemin de Grande Randonnée (GR). Les objectifs secondaires étaient de connaître le profil des randonneurs, ainsi que les conseils éventuels donnés par leur médecin généraliste avant le départ. Matériel et méthodes : Étude épidémiologique descriptive rétrospective auprès de randonneurs ayant parcouru un GR français entre Janvier 2018 et Janvier 2022. Un questionnaire en ligne a été diffusé par l’intermédiaire d’associations de randonneurs et de groupes Facebook dédiés. Résultats : 62 hommes et 110 femmes ont répondu au questionnaire (âge moyen : 47,8 ± 15,5 années, IMC moyen : 23,4 ± 3,3 kg/m2) ; parmi eux, 32,0 % étaient porteurs d’une maladie chronique, et 30,2 % prenaient un traitement de fond. Parmi les 172 répondeurs, 91,9 % ont été confrontés à des soucis de santé sur leur parcours dont 83,1 % de pathologies d’ordre traumatologique, dominées par les ampoules (50,0 %) et les douleurs du genou (42,4 %). Dans notre échantillon, 52,9 % des randonneurs ont eu recours à l’automédication, utilisant principalement du paracétamol (32,0 %), des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) locaux (14,5 %) et des AINS per os (au moins 14,0 % des répondeurs). Au total, 36,0 % des personnes interrogées avaient informé leur médecin avant de partir : ces consultations ont abouti à la prescription de médicaments dans 51,6 % des cas. Conclusion : L’automédication sur un GR concerne plus de la moitié des randonneurs, en particulier à visée antalgique. Mieux connaître les problèmes de santé et les médicaments utilisés permet de mieux anticiper le risque iatrogène.

  • Directeur(s) de thèse : Rochoy, Michaël

AUTEUR

  • De Witasse-Thézy, Domitille
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