Titre original :

Éligibilité et exposition aux biothérapies : données d'une cohorte d'enfants et adolescents traités pour asthme sévère

Mots-clés en français :
  • Asthme sévère
  • biothérapies
  • pédiatrie
  • éligibilité
  • exposition

  • Asthme
  • Asthme
  • Biothérapie
  • Omalizumab
  • Soins médicaux – Qualité – Contrôle
  • Asthme
  • Asthme
  • Biothérapie
  • Omalizumab
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2023ULILM388
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Les biothérapies ont modifié le traitement de l’asthme sévère. Leurs critères de prescription intègrent des biomarqueurs multiples (PNE, IgE, FeNO, VEMS). L’objectif était d’évaluer a posteriori l’éligibilité d’une population d’enfants et adolescents traités par biothérapie pour asthme sévère aux 3 molécules disponibles au moment de l’étude (omalizumab, mepolizumab, dupilumab) puis de décrire l’exposition de cette population aux biothérapies prescrites. Matériel et Méthodes : Etude rétrospective monocentrique (CHU de Lille) chez 135 enfants (< 12 ans, n = 76) et adolescents (12-18 ans, n = 59) traités par biothérapie pour asthme sévère. Recueil des caractéristiques à l’initiation. Évaluation de l’éligibilité selon les critères de prescription. Observation de l’exposition aux biothérapies au moment du recueil (poursuite, arrêt définitif ou temporaire, changement de biothérapie). Résultats : L’asthme était majoritairement T2 allergique (88 %). Globalement, 73 % des patients étaient éligibles à au moins 2 biothérapies et 28 % aux 3 biothérapies. Seuls 12 % des patients n’étaient pas éligibles, principalement en raison de l’âge. Au total, 116 patients (86 %) étaient traités par omalizumab, 14 (10 %) par mepolizumab, 5 (4 %) par dupilumab. A la fin du recueil, 65 patients (48 %) étaient toujours traités, avec un changement de biothérapie chez 15 (11 %). Le traitement avait été arrêté chez 73 patients (54 %) et repris chez 8 (6 %). Conclusion : Les biothérapies disponibles couvrent donc globalement les indications en pédiatrie, à l’exception notable des enfants < 6 ans. Des études sont nécessaires pour mieux orienter leur prescription et sur l’évaluation de la réponse.

  • Directeur(s) de thèse : Deschildre, Antoine

AUTEUR

  • Marchado, Victor
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