Titre original :

Association entre le score WIfI et la dépense énergétique chez des patients atteints d’ulcère de pied diabétique

Mots-clés en français :
  • Dépense énergétique de repos
  • ulcère de pied diabétique
  • hypermétabolisme
  • dénutrition
  • sarcopénie
  • score WIfI

  • Pied diabétique
  • Métabolisme basal
  • Dénutrition
  • Amputation
  • Scores en médecine
  • Pied diabétique
  • Ulcère du pied
  • Métabolisme énergétique
  • État nutritionnel
  • Amputation chirurgicale
  • Facteurs de risque
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Endocrinologie et métabolismes
  • Identifiant : 2023ULILM372
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte et objectifs : En cas d’escarre, la dénutrition favorise le retard de cicatrisation et augmente le risque d’infection de la plaie à l’origine d’un hypermétabolisme. L’objectif était de montrer l'existence d'une association entre la gravité de l’ulcère du pied diabétique (UPD), la dépense énergétique de repos (DER), et l’état nutritionnel des patients diabétiques. Matériel et méthodes : Etude prospective observationnelle monocentrique au CHU de Lille entre janvier 2021 et juillet 2023. La sévérité de la plaie était établie selon le score WIfI définissant le risque d’amputation à 1 an. La DER était mesurée par calorimétrie indirecte (CI) et exprimée en % de la DER théorique selon la formule de Harris et Benedict, un ratio de DER (RDER) ≥ 110% définissant un hypercatabolisme. Les paramètres cliniques et sanguins (albumine, transthyrétine, hémoglobine, vitamines) étaient recueillis. Les patients à faible risque d’amputation (groupe FR) ont été comparés à ceux dont le risque était intermédiaire ou élevé (groupe RIE). Les données quantitatives exprimées en médiane [Interquartile Q1-Q3] analysées par test de Mann-Whitney, les qualitatives exprimées en % par test du Chi-2 ou de Fisher. Résultats : Les 39 patients étudiés étaient en majorité des hommes de 66 ans [61,5-70], diabétiques de type 2 (87%) depuis 19 ans, avec une HbA1c de 8,5% [7-10,3]. Le score WIfI était de 4 [4-5], se répartissant en 17.9% de risque faible, 38,5% d’intermédiaire et 43.6% d’élevé. On constatait une perte de poids ≥ 10% dans 15,4% des cas, un handgrip inférieur au seuil dans 28,2% des cas, un SEFI à 8 [7-9,8 ]. L'albumine et la transthyrétine étaient ≤ 35 g/L et 0,20 mg/L dans 90% et 71% des cas. 46,2% des patients étaient dénutris dont 67% de dénutrition sévère. Le RDER des 34 patients ayant bénéficié d’une CI exploitable était de 106% [98-118] définissant un hypermétabolisme chez 47% des patients. Il était comparable entre les groupes FR et RIE (102% [98-107] vs. 113% [97-119]). Ces deux groupes étaient comparables pour l’ensemble des variables étudiées exceptées pour le HG (38 kg [28-53] vs. 26 kg [18-32], p=0,02) et pour l’hémoglobine (12,9 g/dL [11,6-13,6] vs. 10,9 g/dL [9,7-11,9], p=0,02) qui étaient meilleurs dans le groupe FR. Conclusion : L’étude d’un nombre limité de patients atteints d’UPD suggère que la sarcopénie et l’anémie, mais pas l’hypermétabolisme, sont associées à un risque plus élevé de score WIfI prédisant le risque d’amputation à 1 an.

  • Directeur(s) de thèse : Séguy, David

AUTEUR

  • Buissart-Hancquart (Buissart), Emeline
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