Titre original :

L’évaluation de l’utilité d’un rappel de la formation initiale des internes de médecine générale de Lille sur le repérage du trouble du langage chez les nourrissons (0 à 36 mois)

Mots-clés en français :
  • Trouble du langage
  • nourrisson
  • dépistage
  • soin primaire
  • formation

  • Troubles du langage
  • Résidents (médecine)
  • Enseignement médical
  • Dépistage
  • Troubles du langage
  • Internat et résidence
  • Diagnostic précoce
  • Enseignement médical
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM302
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Les troubles du langage sont une priorité nationale. 4 à 5 % des enfants d'une même tranche d'âge ont des troubles du langage dont 1% présentent une forme sévère. Le dépistage systématique est recommandé. Sa réalisation est décrite comme fastidieuse en pratique. Cependant le langage oral se construit bien avant les premiers mots. Il y a des compétences préverbales nécessaires et primordiales. Objectif : L’objectif principal de l’étude est l’évaluation de l’utilité d’un rappel de la formation initiale de l’interne de médecine générale en stage chez des médecins généralistes (N1 ou SASPAS) sur le repérage du trouble du langage des nourrissons (0 à 36mois). Méthode : C’est une étude quantitative avec des analyses univariées, descriptives. Un questionnaire était envoyé en début et en fin de stage par mail et via les réseaux sociaux, de manière anonyme, après accord de la CNIL. Résultats : 60% des internes interrogés (n=46) n’ont jamais réalisé de repérage et 87% (n=40) n’avaient pas les connaissances nécessaires. Environ la moitié des internes était sensibilisé mais 87% (n=67) ne connaissaient pas l’existence des trois phases successives du développement du langage. Aucun interne juge leur formation satisfaisante. La totalité des internes (n=77) ont voulu avoir le rappel de formation initiale. Lors du deuxième questionnaire la totalité a apprécié le contenu (n=41). Ce rappel de formation a permis à 71% des internes (n= 29) d’être plus à l’aise avec le repérage des trois phases. Pour finir, 98% des internes (n=40) jugent nécessaire le fait de généraliser le rappel de formation à l’ensemble des internes Conclusion : Le trouble du langage est un enjeu national. Le fait d’intervenir dès la formation des internes en faisant des rappels de formation initiale et également les inciter à réaliser de l’autoformation est primordial. Il y a des retards diagnostics importants entrainant une difficulté d’intégration scolaire puis professionnelle. La prise en charge doit être la plus précoce possible.

  • Directeur(s) de thèse : Ollivon-Herman, Judith

AUTEUR

  • Brazy, Lison
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