Titre original :

Rentabilité diagnostique et pertinence des analyses virologiques sur liquide amniotique : retour d’expérience sur 400 amniocentèses

Mots-clés en français :
  • Infection materno-foetale
  • CMV
  • parvovirus B19
  • HSV
  • amniocentèse
  • imagerie foetale
  • dépistage
  • sérologie
  • PCR
  • onterruption médicale de grossesse

  • Liquide amniotique
  • Amniocentèse
  • Cytomégalovirus humain
  • Parvovirus B 19
  • Grossesse
  • Imagerie pour le diagnostic
  • Liquide amniotique
  • Amniocentèse
  • Infections à cytomégalovirus
  • Parvovirus humain B19
  • Grossesse
  • Imagerie diagnostique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2023ULILM282
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/10/2023

Résumé en langue originale

Contexte – La pertinence de la recherche d’agents infectieux sur liquide amniotique est souvent remise en question selon l’épidémiologie locale et l’émergence éventuelle de nouveaux virus. Objectif – Évaluer la rentabilité diagnostique des recherches virales sur liquide amniotique en fonction des données échographiques. Méthode – Nous avons recueilli de 2015 à 2019 les données d’amniocentèse, d’imagerie anténatale et issues de 401 grossesses durant lesquelles une recherche de cytomégalovirus (CMV) parvovirus B19 (PVB19) et virus Herpès Simplex (HSV) a été faite sur liquide amniotique au laboratoire de virologie du CHU de Lille. Résultats – Nous avons obtenu 21 cas (5,2 %) d’infections congénitales à CMV, 10 cas (2,5 %) à PVB19 et aucun cas à HSV, pour 35 cas (8,7 %) d’anomalies chromosomiques ou génétiques. Pour les foetopathies à CMV, les signes d’appels échographiques principaux sont les lésions cérébrales (étayées par l’IRM cérébrale foetale), digestives, cardiaques, et les retards de croissance intra utérins, avec à l’issue 23,8 % de naissances vivantes. 3 des 4 cas suivis pour séroconversion maternelle avaient des imageries normales. Les cas de foetopathies à PVB19 présentaient plus souvent une anasarque (dans 90 % des cas), de l’ascite, une anomalie cardiaque, avec 80 % de naissances vivantes. On ne retrouve aucun hydramnios chez les foetus infectés à ces virus. Conclusion – Ces résultats remettent en question la pertinence de notre bilan infectieux sur amniocentèse : l’HSV a une incidence trop faible, et ne devrait être recherché qu’en cas de contexte évocateur. Le PVB19 se manifeste de façon spectaculaire en échographie dans notre cohorte, et pourrait être mieux ciblé. Enfin, la stratégie de recherche du CMV fait actuellement débat, et au vu des récentes découvertes à propos de sa prévention secondaire par le Valaciclovir, devrait prochainement être redéfinie.

  • Directeur(s) de thèse : Vanspranghels, Roxane

AUTEUR

  • Maigne, Clémence
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre