Titre original :

Évaluation, chez les patients présentant une maladie inflammatoire dysimmunitaire (spondyloarthrite, psoriasis ou maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) au CHU de Lille, de la fréquence d’association à une deuxième ou troisième maladie inflammatoire dysimmunitaire

Mots-clés en français :
  • Spondyloarthrite
  • SpA
  • MICI , Crohn
  • RCH
  • psoriasis
  • maladie inflammatoire dysimmunitaire
  • association, épidémiologie

  • Spondyloarthrites
  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Psoriasis
  • Spondylarthrite
  • Maladies inflammatoires intestinales
  • Psoriasis
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2023ULILM209
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La spondyloarthrite (SpA), les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) et le psoriasis sont des maladies inflammatoires dysimmunitaires qui partagent des similitudes et qui sont souvent retrouvées chez de mêmes patients. Il a été évoqué des causes génétiques, immunologiques, et infectieuses. Notre étude a pour objectif d’évaluer la fréquence d’association entre ces trois pathologies à grande échelle. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive, transversale et monocentrique portant sur les patients ayant présenté une de ces trois pathologies dans les services de consultation ou d’HDJ de rhumatologie, gastroentérologie et dermatologie du CHU de Lille, entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2021. Les données ont été recueillies par la recherche de mots-clés spécifiques dans les courriers disponibles dans la base de données médico-administrative du CHU. Le premier courrier détecté pour chaque patient était alors analysé pour rechercher l’association d’une, deux ou des trois pathologies. Nous avons également décrit le phénotype de SpA présenté par les patients. Résultats : 6686 patients ont été inclus : 1951 présentaient une SpA, 3444 une MICI et 1932 un psoriasis. 9% des patients inclus (soit 29% des SpA et 25% des psoriasis et 7% des MICI) avaient > 1 pathologie ; ils étaient significativement plus âgés et venaient dans 73% des cas d’une unité de rhumatologie (p < 0,001), il n’y avait pas de différence détectée par rapport au sexe du patient (p=0,75). A noter, 27% des patients qui avaient été détectés par les mots clés ne présentaient pas le diagnostic après relecture et n’avaient donc pas été inclus dans l’analyse. Conclusion : Les patients suivis pour une maladie dysimmunitaire ont plus de risque d’en développer une deuxième ou troisième que la population générale. Ils semblent avoir plus de risque de présenter une association de pathologies s’ils sont suivis pour une SpA ou un psoriasis plutôt qu’une MICI, ou s’ils sont suivis dans une unité de rhumatologie hospitalière. L’utilisation des bases de données médico-administratives est un atout intéressant pour évaluer l’épidémiologie, le diagnostic et la prise en charge d’un gros volume de patients mais comporte encore quelques limites, qui pourraient être améliorées, par la suite, avec le développement de systèmes d’intelligence artificielle.

  • Directeur(s) de thèse : Letarouilly, Jean-Guillaume

AUTEUR

  • Robin, Eugénie
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