Titre original :

21 cas d’infections materno-foetales à CMV à Jeanne de Flandres : était-ce évitable ?

Mots-clés en français :
  • CMV
  • grossesse
  • Valaciclovir

  • Cytomégalovirus humain
  • Infections à cytomégalovirus
  • Infections materno-fœtales
  • Complications de la grossesse -- Diagnostic
  • Valaciclovir
  • Arbres de décision
  • Cytomegalovirus
  • Infections à cytomégalovirus
  • Transmission verticale de maladie infectieuse
  • Complications infectieuses de la grossesse
  • Valaciclovir
  • Arbres de décision
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2023ULILM213
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/09/2023

Résumé en langue originale

Contexte - Le cytomégalovirus (CMV) est le principal agent responsable d’infection congénitale. Le dépistage actuel n’est pas recommandé mais des preuves récentes d’efficacité du Valaciclovir (VCV) remettent en question cette position. Objectif - Étudier l’intégralité des recherches de CMV congénitaux dépistés en anténatal au laboratoire du CHU de Lille entre 2015 et 2019 et comparer deux arbres thérapeutiques décisionnels : celui actuel en 2020 et celui hypothétique avec proposition de dépistage et de traitement par VCV. Résultats - Sur 786 amniocentèses avec recherche de CMV réalisées au CHU de Lille, 21 cas de CMV congénitaux ont été retrouvés. Les signes d’appel qui avaient justifié cette analyse étaient majoritairement des anomalies cérébrales (80,9%), des signes digestifs (52,4%) et des retards de croissance in utero (RCIU) (33%). L’issue de ces grossesses étaient dans 71,4% une interruption médicale de grossesse (IMG) et dans 23,8% des naissances vivantes avec seulement 1 enfant sans séquelle après 5 ans (4.7%). Nous avons réalisé deux arbres thérapeutiques : le premier décrivant la prise en charge en 2020 du CMV et le second décrivant l’hypothèse d’un dépistage systématique avec proposition de traitement par VCV. Ce dernier a été construit après revue de la littérature et en appliquant les données épidémiologiques à Jeanne de Flandres. Annuellement, il y aurait 3 à 32 cas de CMV congénitaux évitables pour 10700 à 13375 sérologies et 12 à 108 échographies de diagnostic anténatal (DAN) supplémentaires. Conclusion - Une réflexion sur l’application d’un dépistage généralisé du CMV en anténatal doit donc être menée après étude médico-économique à grande échelle devant la balance coût bénéfice.

  • Directeur(s) de thèse : Gibert-Vanspranghels, Roxane

AUTEUR

  • Doguet, Alexandra
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