Titre original :

Évaluation de l’efficacité de la neuromodulation sacrée dans le traitement de l’hyperactivité vésicale neurogène

Mots-clés en français :
  • Neuromodulation sacrée
  • maladie neurologique
  • hyperactivité vésicale
  • sclérose en plaques
  • maladie de Parkinson
  • lésion cérébrale
  • AVC
  • lésion médullaire
  • IMC

  • Hyperactivité vésicale
  • Maladies neurologiques
  • Neuromodulation
  • Évaluation médicale
  • Vessie hyperactive
  • Maladies du système nerveux
  • Neurostimulation électrique transcutanée
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Urologie
  • Identifiant : 2023ULILM199
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/09/2023

Résumé en langue originale

Objectif : Évaluer l’efficacité de la neuromodulation sacrée (NMS) dans le traitement de l’hyperactivité vésicale (HAV) neurogène. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique menée dans quatre centres hospitalo-universitaires français (Lille, Rennes, Nantes, Bordeaux). Tous les patients présentant une HAV évoluant dans un contexte de maladie neurologique sous-jacente et ayant bénéficié entre 2007 et 2023 d’une phase de test de NMS étaient éligibles. Le critère de jugement principal était l’efficacité clinique, déterminée par l’implantation définitive du dispositif, correspondant à l’amélioration d’au moins 50% d’au moins un des paramètres du calendrier mictionnel au cours de la phase de test. Les critères de jugements secondaires comprenaient, entre autres, le maintien de l’efficacité dans les 3 ans suivant l’implantation définitive. Résultats : Sur les 136 patients inclus, 36 présentaient une lésion cérébrale (LC), 33 une sclérose en plaques (SEP), 27 un syndrome parkinsonien (Park), 13 une paralysie cérébrale (PC) et 9 une lésion médullaire incomplète (LMI). L’efficacité clinique était atteinte chez 74% des patients, et plus spécifiquement chez 88%, 77%, 72%, 70% et 33% des patients ayant respectivement un diagnostic de SEP, PC, LC, Park et LMI. L’efficacité était maintenue à 3 ans dans respectivement 67%, 58%, 50% et 44% des cas chez les patients ayant un diagnostic de PC, SEP, Park et LC. Aucun des 4 patients ayant une LMI ne rapportait de maintien de l’efficacité à 3 ans. Conclusion : Chez les patients présentant une HAV dans un contexte de maladie neurologique sous-jacente, la NMS semble présenter une efficacité clinique comparable à celle retrouvée dans la population non neurologique, avec cependant une perte de l’efficacité à moyen terme.

  • Directeur(s) de thèse : Biardeau, Xavier

AUTEUR

  • Carolus, Benjamin
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