• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Ophtalmologie
• Identifiant : 2023ULILM166
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 23/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte : La myopie est le trouble réfractif le plus fréquent dans le monde. Elle est devenue une véritable « épidémie ». Des facteurs de risque d’évolution ont été identifiés. Différents traitements ont été développés afin de freiner la myopie, utilisant le principe de défocus myopique : atropine diluée, orthokératologie et verres freinateurs. Matériel et Méthodes : Nous avons recruté tous les patients suivis pour une myopie évolutive dans le service d’ophtalmologie du CHU de Lille. Nous avons effectué un descriptif de la population et avons réalisé une mesure de la longueur axiale et de la réfraction en équivalent sphérique tous les six mois. L’objectif principal était d’évaluer l’efficacité des traitements sur la non progression de la longueur axiale. Les objectifs secondaires comportaient une description de la population, l’efficacité des traitements sur la non progression de la réfraction et l’étude des autres facteurs de progression. Résultats : Aucune analyse n’était significative pour le critère de jugement principal. On retrouvait une non progression de la réfraction avec l’atropine et les verres Miyosmart et l’orthokératologie semblait la plus efficace en termes de non élongation axiale. Les antécédents familiaux, la myopie forte et l’évolution antérieure sévère semblaient associés à une progression plus rapide. Conclusion : La freination de la myopie présente un réel intérêt. Plusieurs traitements ont montré leur efficacité. Une stratégie thérapeutique personnalisée semble la plus adaptée.