Titre original :

Effet du post partum sur les patientes atteintes de rhumatismes inflammatoires chroniques

Mots-clés en français :
  • Post-partum
  • polyarthrite rhumatoïde
  • spondylarthrite
  • grossesse
  • allaitement
  • rhumatisme inflammatoire chronique

  • Rhumatisme
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Spondylarthrite
  • Puerpéralité
  • Allaitement maternel
  • Rhumatismes
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Spondylarthrite
  • Période du postpartum
  • Allaitement naturel
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2023ULILM148
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/06/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Il existe peu de données sur l'impact de la période du post-partum (PP) sur l'activité des rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC) et les données disponibles sur l'impact de l'allaitement sur l'activité des RIC sont contradictoires. Les objectifs de cette étude étaient de décrire l'activité de la maladie, les complications à l’accouchement et les traitements reçus pendant la période du PP, ainsi que la fréquence de l'allaitement et son impact possible sur l'activité des RIC. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive à partir de la cohorte observationnelle prospective multicentrique française (GR2) étudiant les femmes enceintes souffrant de RIC. Les données ont été recueillies au cours de plusieurs visites pré conceptionnelles régulières, de visites au cours de la grossesse et de visites autour de 6 et 12 mois PP, d'octobre 2014 à octobre 2022. L'activité de la maladie a été évaluée à l'aide du DAS28- CRP pour la PR et du BASDAI et de l'ASDAS pour la SpA. Les poussées ont été définies selon le jugement du médecin. Résultats : 124 patientes atteintes de SpA et 94 patientes atteintes de PR ont été incluses. Chez les patientes atteintes de SpA, il n'y avait pas de différences significatives en termes d'activité à 6 mois PP par rapport à la grossesse contrairement aux patientes atteintes de PR ont présenté significativement plus de poussées au cours des 6 premiers mois PP qu'au cours de la grossesse (43,5 % vs 62 % p = 0,02). Il n’y avait pas de différence en termes d’activité de la maladie entre les patientes qui allaitaient, celles ayant allaité et celles n’ayant jamais allaité, à 6 et 12 mois PP. 29/124 patientes atteintes de SpA (23.9%) et 15/92 patientes atteintes de PR (16.3%) avaient des bDMARDs au moment de l'accouchement. Un bDMARDs a été repris au cours du post-partum chez 54/124 (45.3%) patientes atteintes de SpA et 39/91 patientes (42.9%) atteintes de PR. La plupart du temps un anti-TNFa. Conclusion : Les patientes atteintes de PR ont présenté un nombre significativement plus élevé de poussées au cours des six premiers mois du PP par rapport à la grossesse, tandis que les patientes atteintes de SpA sont restées stables. Dans les deux populations, seulement 40 % des patientes ont repris un traitement bDMARD pendant le PP. L'allaitement n'a pas été associé à une augmentation ou à une diminution de l'activité de la maladie chez les patientes atteintes de SpA et de PR.

  • Directeur(s) de thèse : Letarouilly, Jean-Guillaume

AUTEUR

  • Hornez, Marie
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