Titre original :

Approche multidisciplinaire et réseaux de soins dans la prise en charge des patientes atteintes d'endométriose par les médecins généralistes du littoral

Mots-clés en français :
  • Endométriose
  • médecin généraliste
  • pluridisciplinaire
  • réseau

  • Endométriose
  • Coopération médicale
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Endométriose
  • Réseaux communautaires
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM134
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/06/2023

Résumé en langue originale

Introduction : L'endométriose est une pathologie chronique encore mal connue. Ses symptômes multiples rendent sa prise en charge complexe nécessitant l'intervention de nombreux professionnels de santé plaçant le médecin généraliste au centre de la prise en charge. Le retentissement majeur sur la qualité de vie implique une prise en charge globale et adaptée. Il semble primordial d'améliorer le parcours de soins des patientes afin de limiter le retard diagnostique et proposer une prise en charge multidisciplinaire graduée et de qualité. Objectif : Évaluer et faire un état des lieux de la prise en charge pluridisciplinaire de l'endométriose et le recours à d'autres professionnels de santé par les médecins généralistes du littoral. Cibler leurs attentes et besoins concernant la création d'une filière dédiée. Matériels et méthodes : 53 médecins généralistes exerçant sur le littoral ont participé à l'étude en répondant à un questionnaire portant sur leur prise en charge pluridisciplinaire de l'endométriose, leur recours à d'autres professionnels et l'identification des professionnels référents. Les questionnaires ont été recueillis en ligne et par voie postale. Résultats : Parmi les médecins généralistes interrogés ; 41,6 % avaient une pratique gynécologique estimée de moyenne à très importante. Il s'agit principalement de femmes (18 versus 4, p < 0,0001) ayant une formation complémentaire en gynécologie. Seuls 26,4 % des médecins interrogés estimaient disposer de la formation nécessaire pour la prise en charge de l'endométriose. Par conséquent, 30, 2 % adressent d'emblée leur patiente à un spécialiste pour le diagnostic initial et pour 37,5 % d'entre eux il s'agissait d'un gynécologue identifié comme référent en endométriose. Une IRM est demandée en première intention par 65,3 % des médecins, à un radiologue identifié comme référent en endométriose par seulement 22 % d'entre eux. Les médecins sont sensibilisés à la prise en charge de la douleur et adressent dans 69,8 % des cas vers d'autres professionnels de santé. 41,5 % des médecins estiment avoir connaissance de professionnels de santé identifiés comme référents en endométriose. Seuls 9,4 % estiment qu'un réseau de soins soit suffisamment bien identifié. Conclusion : Les médecins de l'étude ne semblent pas être suffisamment formés sur l'endométriose pour une prise en charge optimale ni disposer de suffisamment d'informations concernant les professionnels de santé référents identifiés. Notre étude met en évidence les sources d'informations répondant aux attentes de nos professionnels envers le réseau et pointe l'intérêt d'une meilleure interface ville-hôpital.

  • Directeur(s) de thèse : Grosbety, Hélène

AUTEUR

  • Dekeister, Marie
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