Titre original :

Efficacité et tolérance du sotorasib en comparaison au docétaxel dans le traitement des carcinomes bronchiques non à petites cellules métastatiques avec mutation KRASG12C après échec d’une première ligne de traitement

Mots-clés en français :
  • Cancer bronchique
  • sotorasib
  • docétaxel
  • survie
  • vie réelle

  • Poumon -- Cancer non à petites cellules
  • Antienzymes
  • Docétaxel
  • Survie (médecine)
  • Carcinome pulmonaire non à petites cellules
  • Antienzymes
  • Docetaxel
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français, Anglais
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2023ULILM120
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/05/2023

Résumé en langue originale

Introduction: Les mutations KRAS sont les mutations les plus fréquemment retrouvées dans les cancers solides. Elles représentent 30% des CBNPC. 13 % sont des mutations KRASG12C. L'émergence de thérapies ciblées a modifié l'approche thérapeutique des CBNPC métastatiques avec mutation KRASG12C, auparavant traités comme des CBNPC non mutés. Le sotorasib (AMG 510) a montré une amélioration de la survie sans progression et de la tolérance par rapport au docétaxel dans l'essai de phase III Codebreak 200, mais les données en vie réelle sur cette thérapie ciblée sont limitées. Méthodes: Nous avons mené une étude rétrospective multicentrique entre 2015 et 2022 incluant tous les patients atteints d’un CBNPC métastatique avec mutation KRASG12C traités par docétaxel ou sotorasib après échec d'une première ligne de traitement. L'objectif principal était d'évaluer l'efficacité en utilisant la survie globale comme critère principal. Les objectifs secondaires étaient d'évaluer la survie sans progression et la toxicité. Résultats : Nous avons inclus 60 patients, 23 patients dans le groupe sotorasib et 37 dans le groupe docétaxel. La médiane de survie globale était de 8,84 mois (IC95% [4,7; NA]) dans le groupe sotorasib et de 6,7 mois (IC95% [5,45; 13]) dans le groupe docétaxel avec HR=0,73 (IC95% [0,38; 1,51], p=0,4) en analyse ajustée sur l'âge et le statut OMS. La médiane de survie sans progression dans le groupe sotorasib était de 4,7 mois (IC95% [2,2; NR]), et de 3,25 mois (IC95% [2,43; 5,09]) dans le groupe docétaxel avec HR=0,54 (IC95% [0,29; 1], p=0,05) en analyse ajustée sur l'âge et le statut OMS. Dans le groupe sotorasib, 15 patients (65,2%) ont présenté des effets indésirables, majoritairement de grade 3 ou 4 (52,2%), contre 32 patients (86,5%) dans le groupe docétaxel. L'événement indésirable le plus fréquent tous grades confondus était la diarrhée dans le groupe sotorasib (60,9%) et l'asthénie dans le groupe docétaxel (32,4%). 7 patients (30,4%) ont présenté une cytolyse hépatique de grade 3 ou 4 dans le groupe sotorasib. Conclusion: Dans cette étude en vie réelle, le sotorasib a montré une amélioration de la survie sans progression par rapport au docétaxel et un meilleur profil de sécurité. Ces résultats confirment la place du sotorasib comme traitement ultérieur de choix après l'échec de la chimiothérapie à base de platine et de l’immunothérapie.

  • Directeur(s) de thèse : Cortot, Alexis - Leroy, Vincent

AUTEUR

  • Muchembled, Mathilde
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