Titre original :

Évaluation de l'effet de la révision médicamenteuse de l'expérimentation PAERPA sur les prescriptions ambulatoires de médicaments potentiellement inappropriés chez les personnes âgées via l'analyse des données du Système National des Données de Santé

Mots-clés en français :
  • Personnes âgées 
  • système national des données de santé 
  • révision médicamenteuse 
  • médicaments potentiellement inappropriés

  • Personnes âgées
  • Maladies iatrogéniques
  • Erreurs médicamenteuses
  • Système national des données de santé
  • Personnes âgées -- Soins
  • Polypharmacie
  • Erreurs de médication
  • Programmes de gestion intégrée des soins de santé‎
  • Prescription inappropriée
  • Revue des pratiques de prescription des médicaments
  • Personne âgée fragile
  • Langue : Français
  • Discipline : Pharmacie
  • Identifiant : 2020LILUE186
  • Type de thèse : Doctorat de pharmacie
  • Date de soutenance : 06/10/2020

Résumé en langue originale

La prévention du risque iatrogène chez le sujet âgé est un problème de santé publique majeur. L’efficacité des méthodes d’optimisation thérapeutique est mal connue chez les sujets âgés fragiles car ils sont souvent exclus des essais cliniques randomisés. Le projet national « Parcours santé des ainés » (PAERPA) propose un acte de révision de la médication dans les Hauts-de-France et prévoit d’en analyser l’effet via les données massives du Système National des Données de Santé (SNDS). Un plan personnalisé de santé (PPS) est initié en milieu hospitalier par une équipe mobile qui indique ses recommandations d’optimisation thérapeutique. Méthode : Il s’agit d’une étude ambispective (associant une part prospective et une part rétrospective) qui s’est déroulée entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2018 au sein d’un centre hospitalier (CH) général dans le nord de la France. Le critère de jugement principal de l’efficacité de l’optimisation thérapeutique était le nombre de médicaments potentiellement inappropriés (MPI) déterminés grâce à la liste de Laroche et aux critères STOPP. Les données du CH général sont comparées aux données de facturation récupérées par le SNDS. Les patients ayant eu ce PPS constituent la population intervention, une population contrôle est créée par appariement afin de pouvoir comparer l’effet de cette intervention. Résultats : Sur les prescriptions récupérées par le CH, on retrouve une diminution significative du nombre de MPI d’après la liste de Laroche (p-value < 0,05) mais pas d’après les critères STOPP (p-value > 0,05). La comparaison avec des données de facturation montre qu’il n’y a pas de différence significative en termes de MPI après l’acte de révision de la médication. Les groupes intervention et contrôle sont correctement appariés (pas de différence significative sur les critères). Il n’existe pas de différence entre les groupes en termes de MPI (p-value >0,05). Une différence significative apparait entre les deux groupes sur la ré-hospitalisation dans les 30 jours (p-value = 0,002) Conclusion : La prise en charge médicamenteuse du sujet âgé reste complexe malgré les outils d’optimisation existants. Les résultats obtenus grâce aux essais cliniques randomisés et contrôlés ne peuvent pas toujours être transposés à la vie réelle, et aux pratiques quotidiennes.

  • Directeur(s) de thèse : Beuscart, Jean-Baptiste

AUTEUR

  • Payen, Anaïs
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