Titre original :

Hyperplasie des apophyses coronoïdes (maladie de Langenbeck) : contribution à la prise en charge diagnostique

Mots-clés en français :
  • Processus coronoïde
  • longueur coronoïde
  • panoramique dentaire
  • scanner du massif facial

  • Articulation temporo-mandibulaire
  • Scanographie
  • Hyperplasie
  • Diagnostic
  • Troubles de l'articulation temporomandibulaire
  • Maladies mandibulaires
  • Tomodensitométrie
  • Hyperplasie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie maxillo-faciale et stomatologie
  • Identifiant : 2023ULILM077
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/04/2023

Résumé en langue originale

Contexte : L’hyperplasie du processus coronoïde est une pathologie sous diagnostiquée présentant de nombreuses similitudes cliniques avec une atteinte de l’articulation temporomandibulaire. Ceci entraine un retard diagnostique important et un retard de prise en charge. Cette étude évalue les capacités de performance et de précision diagnostique des examens d’imageries les plus utilisés dans ce contexte, soit le panoramique dentaire et le scanner du massif facial. Méthode : Tous les patients pris en charge au CHU de Lille entre 2008 et 2020 pour une hyperplasie du processus coronoïde, opérés ou non, ayant eu un panoramique dentaire et un scanner du massif facial ont été inclus. Les rapports de longueur entre le condyle et le processus coronoïde ont été mesurés sur le panoramique dentaire et le scanner du massif facial en reconstruction 3D pour chaque patient puis comparés. Résultats : Onze patients ont été inclus dans l’étude. Le rapport de longueur moyen était de 1,09 (0,09) en utilisant la méthode de mesure sur le panoramique dentaire, de 1,34 (0,44) avec la première méthode de mesure scanographique et de 1,22 (0,09) avec la deuxième méthode scanographique. Le rapport de longueur moyen déterminé sur le panoramique était significativement inférieur à celui déterminé par la première méthode scanographique (1,09 [0,09] vs 1,21 [0,09] ; P = 0,0001) et inférieur à celui déterminé par la deuxième méthode scanographique. (1,09 [0,09] contre 1,34 [0,44] ; P = 0,013). Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les mesures des deux méthodes scanographiques (1,21 [0,09] contre 1,34 [0,44] ; P = 0,277). Conclusion : Le panoramique dentaire reste un examen de première intention. Toutefois, du fait de la sous-estimation radiologique de la taille du processus coronoïde, l’analyse scanographique tridimentionnelle permet un diagnostic plus efficient dans le contexte de l’hyperplasie du processus coronoïde.

  • Directeur(s) de thèse : Nicot, Romain

AUTEUR

  • Mattei, Léa
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