Titre original :

Evaluation de la prévalence des cas probables de troubles du comportement alimentaire chez les internes de médecine générale de Lille en 2020-2021, une étude quantitative

Mots-clés en français :
  • Troubles du comportement alimentaire
  • prévalence
  • interne de médecine générale
  • anorexie mentale
  • boulimie
  • accès hyperphagiques
  • questionnaire SCOFF

  • Troubles du comportement alimentaire
  • Internes (médecine)
  • Étudiants -- Santé et hygiène
  • Troubles de l'alimentation
  • Internat et résidence
  • Prévalence
Mots-clés en anglais :
  • Eating disorders
  • prevalence
  • general practitioner residents
  • anorexia nervosa
  • bulimia nervosa
  • binge eating disorder
  • SCOFF questionnaire

  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2023ULILM076
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/04/2023

Résumé en langue originale

But de l’étude : Les troubles du comportement alimentaires (TCA) présentent le taux de mortalité le plus élevé de toutes les pathologies psychiatriques, et leurs conséquences psychiques et somatiques en font un enjeu de santé publique majeur. Les internes de médecine générale, déjà grandement touchés par les troubles psychiques, ne sont pas à l’abri des TCA. La littérature à ce sujet n’est pas abondante. Notre objectif était d’évaluer la prévalence des cas probable de TCA chez les internes de médecine générale de Lille en 2020-2021. Méthodes : Notre étude était quantitative, observationnelle, descriptive et transversale. L’évaluation de la prévalence des cas probables de TCA a été réalisée par le questionnaire SCOFF-F entre le 14 septembre 2021 et le 16 janvier 2022. Les sujets inclus étaient les internes de toutes les promotions de médecine générale inscrits à l’université de Lille en 2020-2021, y compris la promotion sortante (post-diplôme), ayant répondu à la totalité du questionnaire. Le questionnaire a été réalisé via LimeSurvey® et diffusé par voie numérique ; les réponses étaient anonymisées. Les caractéristiques socio-démographiques ont également été récoltées. Résultats : Sur 246 internes, nous retrouvions 24,4% de cas probable de TCA. Il y avait significativement plus de femmes positives au questionnaire SCOFF (p=0,014), mais nous n’avons pas mis en évidence de différence significative selon l’âge (p=0,57) ni selon l’année d’internat (p=0,98). Conclusion : La prévalence des cas probables de TCA chez les internes de médecine générale parait élevée selon nos résultats. Ces données semblent coïncider avec la littérature et devraient motiver à réaliser des études de plus grande envergure. Notre travail devrait encourager à mettre en place des mesures de prévention et de prise en charge des TCA chez les internes mais également plus en amont, dès le début des études médicales.

Résumé traduit

Background: Eating Disorders (EDs) have the highest mortality rate of all psychiatric diseases and their psychic and somatic consequences make them a major public health challenge. General practitioner residents are already highly afflicted by psychiatric disorders and are not sheltered from the EDs. Our aim was to evaluate the prevalence of the likely cases of EDs in General practitioner residents from the University of Lille in 2020-2021. Methods: Our study was quantitative, observational, descriptive and transversal. The prevalence of the likely cases of EDs has been evaluated with the SCOFF-F questionnaire between the 14th of September in 2021 and the 16th of January of 2022. The included subjects were the residents from all the General practice classes registered in the University of Lille in 2020-2021, including the outgoing class (post-degree), that had answered the whole questionnaire. The questionnaire was made with LimeSurvey® and broadcasted by numerical ways; the answers were anonymized. Socio-demographic characteristics were collected as well. Results: Among 246 residents, we found 24,4% of likely cases of EDs. There were significantly more women with a positive SCOFF-F (p=0,014), but we didn’t highlight a significant difference according neither to the age (p=0,57) nor to the residency grade (p=0,98). Conclusion: The prevalence of the likely cases of EDs among the General practitioner residents appears to be high according to our results. These data seem to be matching the literature and should motivate to set up EDs prevention and care measures not only among residents but also upstream, at the very beginning of medical studies.

  • Directeur(s) de thèse : Mossad, Abdalla

AUTEUR

  • Dang, Thomas
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre