Titre original :

Performance et impact de la PCR pulmonaire multiplex chez les patients sous ventilation mécanique invasive suspects de pneumopathie, admis en réanimation au cours de la pandémie à SARSCoV2 : étude monocentrique rétrospective

Mots-clés en français :
  • PCR multiplex
  • pneumopathie
  • ventilation invasive
  • épargne antibiotique

  • PCR multiplex
  • SARS-CoV (virus)
  • Respiration artificielle
  • Réaction de polymérisation en chaine multiplex
  • Pneumopathie bactérienne
  • Ventilation artificielle
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2023ULILM054
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/03/2023

Résumé en langue originale

Contexte : Les pneumopathies bactériennes sont fréquentes en réanimation et les résistances antibiotiques en constante augmentation. L’utilisation de la PCR multiplex pulmonaire peut mener à un diagnostic microbiologique rapide. Cette étude vise à évaluer l’impact de l’utilisation de la m- PCR dans la prescription initiale et l’adaptation précoce des antibiotiques chez les patients sous ventilation mécanique. Méthode : Entre novembre 2020 et mars 2022, les patients ventilés suspects de pneumopathie et qui ont bénéficié de manière concomitante d’un prélèvement pulmonaire par PCR et d’une culture standard ont été inclus. Le critère de jugement principal correspond à l’impact de la m- PCR évalué en proportion de changement approprié par rapport à l’antibiothérapie initiale probabiliste suite au résultat de la m-PCR. La performance de la m-PCR par calcul de la sensibilité et spécificité a été évaluée pour l’ensemble des prélèvements et dans la souscatégorie des aspirations endotrachéales (AET). Résultats : 104 prélèvements ont été analysés dont 81% étaient des AET. 74% des patients étaient positifs à Sars-Cov2. Sur les 47 m-PCR négatives, 34% ont conduit à une stratégie antibiotique appropriée ainsi que 89% sur les 57 m-PCR positives. En analyse multivariée, une m-PCR positive à un germe était associé significativement à une stratégie antibiotique appropriée (OR 96.60 ; IC95% [9.72, 960.20] ; p <0.001). Inversement, un score IGS II élevé était associé de manière significative à l’absence de stratégie antibiotique appropriée après résultat de la m-PCR (OR 0.96 ; IC95% [0.931, 0.997], p =0.034). Conclusion : Notre cohorte est en faveur d’un impact positif de la m-PCR chez les patients ventilés suspects de pneumopathie avec une épargne antibiotique chez un tiers des m-PCR négatives. L’impact est plus fort lorsque celle-ci est positive. Par ailleurs chez les patients les plus sévères, le résultat de celle-ci n’est pas considéré dans la stratégie antibiotique.

  • Directeur(s) de thèse : Meybeck, Agnès

AUTEUR

  • Chambe, Emma
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